Infirmières, aide-soignantes, personnel de l'Agivr étaient rassemblés sur le parvis de l'Hôpital Nord Ouest de Villefranche dès 7 heures pour demander un recrutement massif de personnel. "Il s'agit d'une revendication locale, mais aussi nationale", a précisé LaetitiaHoussaye, aide-soignante et secrétaire du syndicat CGT à HNO.
Nous avons constaté une importante perdition de personnel soignant. Beaucoup ont changé de métier suite à la première vague Covid-19 : Il ne supportait plus la façon dont se passait la prise en charge des soins. Notre dernier bilan social indique 14 % de démission en 2019". Certes nous avons obtenu une augmentation de 180 euros suite au Ségur de la santé, mais l'argent ne fait pas tout. Nous voulons donner des soins de qualité et donner du sens à notre travail. A Villefranche, nous n'arrivons pas à recruter. C'est la faute du gouvernement de ne pas avoir pris en considération le cri d'alerte des soignants depuis des années.
Pour tous les syndicats, les manques d'effectifs récurrents partout dans les services et les établissements dans tout le pays "sont inacceptables".
Des aides-soignantes et des infirmières des hôpitaux de Beaujeu et de Belleville avaient rejoint le mouvement ce matin ainsi que le nouveau collectif santé en danger.
Laurence CHOPART