S'ils étaient un peu moins nombreux que ce matin, la détermination des lycéens, elle, était toujours là. Et cette fois-ci, c'est au côté des "gilets jaunes", mobilisés depuis deux semaines au rond-point des Chantiers, qu'ils ont exprimé leur colère. "On a des combats communs avec eux. Comme eux, on ne veut pas de la politique de ce gouvernement qui veut supprimer 1800 postes dans l'Education nationale. Et comme eux on veut défendre notre avenir."
Arrivée en début d'après-midi, la cinquantaine de lycéens présents a vite fraternisé avec les "gilets jaunes". "Ils défendent ce en quoi ils croient, c'est bien", a expliqué un retraité mobilisé au rond-point.
"Tant que le gouvernement ne comprendra pas, on continuera"
Des "gilets jaunes" qui se sont montrés toujours aussi déterminés à continuer leur mouvement malgré l'annonce de l'annulation de la hausse des taxes sur les carburants. "Pour l'instant, on ne nous a rien donné puisque cette taxe n'existait pas encore. Nous ce qu'on veut c'est plus d'argent pour vivre décemment. Et tant que le gouvernement ne comprendra pas ça, on continuera."
S'ils sont restés évasifs quant à la mobilisation de demain, ils ont affirmé vouloir être présents pour plusieurs actions sur le territoire de Villefranche et ce malgré la crainte des casseurs.
En parallèle, une trentaine de gilets jaunes ont d'ailleurs perturbé la circulation au rond-point entre l'avenue de l'Europe et la route de Frans à partir de 14h
T.F.