Elles sont treize écoles, à Villefranche, à devoir être concernées, soit la totalité des établissements caladois. Lundi 27 juin, lors du dernier conseil municipal, la commune a délibéré autour de la réhabilitation et la végétalisation des cours d'écoles Ferdinand-Buisson et Paul-Eluard.
"C'est un engagement que nous avons pris de végétaliser les cours d'écoles pour le confort des écoliers, les sensibiliser à la nature et également créer des poumons verts au sein de Villefranche", a alors expliqué le maire, Thomas Ravier. En ce sens, la Ville a fait réaliser un diagnostic de ses cours d'écoles, permettant ainsi de chiffrer, pour chacune d'entre-elles, le ratio de surface végétalisée par rapport à la surface totale de cours.
En a résulté l'idée que l'ensemble des cours pouvait bénéficier d'aménagements verts plus importants. Mais Ferdinand-Buisson et Paul-Eluard font figure de priorités. "Ces réhabilitations se justifient d'autant plus du fait de la livraison récente de l'esplanade attenante, fortement végétalisée", précise le rapport, présenté par la conseillère déléguée aux bâtiments et voierie, Pascale Reynaud, en l'absence de l'adjoint au développement durable, Olivier Mandon.

800 000 € de travaux
Les travaux comprendront les terrassements, des revêtements de sol et des plantations d'arbres et arbustes. Béton drainant, surfaces filtrantes, espaces de jeux, potagers et ilôts de verdure se confondront dans ces nouveaux espaces. Le tout pour 800 000 € de travaux qui seront confiés à l'entreprise Thivent SAS. Le chantier de Paul-Éluard sera réalisé durant juillet et août en totalité. Pour Ferdinand-Buisson, une deuxième phase courant septembre-octobre se déroulera.
Au total, la végétalisation des treize cours devrait représenter un montant de 4 M€, comme l'a révélé le maire. Seuls les établissements du quartier Belleroche ne sont pas concernés car leur végétalisation est intégrée dans le plan de renouvellement urbain porté par l'Agglo.
Quand l'opposition s'inquiète de la composition des revêtements
Si le projet a été jugé "intéressant" par Michèle Montagnier, du groupe d'opposition, "Villefranche, autrement avec vous", cette dernière a néanmoins questionné la majorité sur la composition des revêments synthétiques qui composeront certains espaces. "Je rappelle qu'une note de sécurité sanitaire datant de 2018 évoque un risque potentiel pour l'environnement avec les granulats. Comme nous n'avons pas connaissance de la composition exacte des matériaux, on voudrait en savoir plus et s'assurer que l'on recherche des matériaux plus respectueux de l'environnement et de la santé des enfants."
À cela, le maire, Thomas Ravier, a tenu à rappeler qu'il y avait une réduction des surfaces synthétiques "demandée par les directeurs d'école". "L'enjeu d'une cour d'école, c'est de ne jamais être dans un extrême ou dans un autre, c'est pour cela qu'on garde des cheminements en béton", a-t-il ajouté. Concernant les composés synthétiques, l'édile a rajouté qu'il s'agissait de rouleaux de pelouse synthétique permettant une utilisation en toutes saisons par les enfants. Il a également précisé que les études avaient démontré que les composants des terrains sythétiques étaient hors de cause sur des suspicions de cancers.