Fatigués, usés, à bout... Depuis plus d'un an, les personnels des services réanimation, en première ligne pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, sont épuisés. Alors, pour montrer leur mal-être, ils n'ont pas hésité à se mettre en grève ce mardi.
C'était notamment le cas à Villefranche, où les 70 agents de réanimation de l'Hôpital Nord-Ouest ont demandé une meilleure reconnaissance de leur travail. "Les représentants CFDT, CGT et SMPS ont accompagné l'équipe en ce jour de grève en relayant les revendications auprès des différents services de HNO Villefranche", a expliqué la représentante CFDT.
Parmi les revendications exposées, "la reconnaissance des spécificités et des compétences liées à l'exercice en réanimation et aux unités de soins continus, la revalorisation salariale, et la création d'une NBI (nouvelle bonification indiciaire) et d'une IFR (indemnité forfaitaire de risques) adaptées aux compétences spécifiques des soignants de réa et de soins continus. Nous n'avons qu'un seul objectif, du personnel formé, compétent, valorisé et en nombre pour prendre soin de nos patients".
En grève illimitée depuis ce mardi 11 mai, les agents ont malgré tout maintenu leur activité.
