Mardi au tribunal de Villefranche, c'est une nouvelle affaire de violence qui était jugée. Violences conjugales pour l'une des plaignantes, en couple avec le prévenu E.J. depuis 2012. Mme G. explique que de nombreuses disputes se sont produites à cause des problèmes de son concubin avec l'alcool. A bout, elle souhaitait que celui-ci quitte le domicile, "mais il ne voulait pas".
Le 12 septembre 2016, une violente dispute éclate et l'homme porte un coup à sa compagne. Alertée par les cris, la voisine et amie de Mme G. intervient alors et reçoit un violent coup de tête.
"Donner un coup de tête est grave, et d'autant plus grave lorsqu'il s'agit d'une femme, déclare l'avocat de la partie civile. Monsieur dit qu'il s'excuse mais n'est pas présent à cette audience, c'est déplorable !" Pour le préjudice moral, il demande 1 500 euros et 59 euros pour combler la perte de salaire.
ALCOOLISÉ AU MOMENT DES FAITS
Pour le procureur France Rouzier, les violences conjugales ne sont pas des affaires privées et il est grave que le prévenu évoque "des "poussettes" alors que ce sont de véritables coups qui ont été portés". L'état alcoolique de l'homme, 1,70 g au moment des faits, étant une circonstance aggravante. Pour cela, elle demande 8 mois de prison avec sursis mise à l'épreuve de deux ans, obligation de soins, interdiction de contact avec les deux femmes, interdiction de paraître au domicile de son ex-compagne.
A l'issue des débats, E.J. est condamné à cinq mois de prison avec sursis simple, 59 euros de perte de salaire et 400 euros de dommages et intérêts.
Jacqueline FABRE