Rassemblés mercredi midi à sur le parvis de la mairie, élus, agents de la Ville, forces de l'ordre et de sécurité ont salué la mémoire du professeur Samuel Paty, assassiné pour avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet publiées dans Charlie-Hebdo.
"Liberté, égalité, fraternité…et laïcité", a lancé en préambule, le maire, Thomas Ravier. Puis Pierre Castoldi, sous-préfet de l'arrondissement de Villefranche, a relayé le discours* du préfet de Région et préfet du Rhône qu'il prononçait au même moment à Lyon.
"Monsieur le professeur, cher Samuel Paty, la France reconnaît en vous l'un de ces gardiens, et votre nom sera connu dans les écoles de la République."
"Il ne suffit pas de prononcer des mots. Il ne suffit pas de verser des larmes. Il faut combattre ceux qui remettent en cause l'école et ses professeurs et, qui, jusque dans les salles de classe, s'opposent à la République et à ses valeurs."
Le sous-préfet a enchaîné en rappelant que "Samuel Paty avait consacré sa vie à la plus noble des missions : celle de transmettre le savoir, en même temps que les valeurs de la République. Il avait la passion de montrer que la liberté d'expression n'est une insulte à aucune opinion et aucune croyance. Il avait la vocation de libérer les esprits, en leur donnant les moyens de penser par eux-mêmes". (…)
Une minute de silence a été observée, non sans émotion.
Plusieurs communes du Rhône comme partout en France, ont rendu également un hommage au professeur.
L.C.
*extrait