Après une rapide introduction de Bernard Perrut, la réunion de campagne de la candidate LR, Valérie Pécresse, du 23 mars, a débuté par l'intervention d'Alexandre Vincendet. Le président de la fédération des Républicains du Rhône et de la métropole s'est félicité de "l’union sacrée exemplaire" de toute la famille LR derrière sa candidate.
Alain Mérieux, industriel de la biologie, milliardaire et homme politique français, a exposé sa motivation inconditionnelle à soutenir Valérie Pécresse : "J’ai trois inquiétudes pour mon pays : d’abord, la fracture et l’absence de cohésion sociale et sociétale dans notre pays que nous ne pourrons pas rétablir sans une décentralisation massive donnant le pouvoir aux territoires ; la disparition du rayonnement de notre pays à l’échelle internationale, au Liban, en Tunisie, au Mali qui met en danger nos industries, notre recherche scientifique, notre influence à l’échelle européenne et mondiale ; l’absence d’autorité dans notre pays qui doit impérativement être rétablie. Cela passe par la connaissance du terrain, la discussion avec les autres, le courage et l’exemplarité, mais aussi par la restauration du respect : des enseignants, des pompiers, des forces de l’ordre, des élus et des institutions. Je suis réellement inquiet pour mon pays et ces trois raisons m’amènent à apporter, malgré mon grand âge, mon total soutien à Valérie Pécresse ".
La réunion interrompue par des militants de Reconquête
La parole a ensuite été donnée à Éric Ciotti, qui a été coupé dans son intervention par une vingtaine de militants d’Éric Zemmour, rentrés incognito pour appeler à l’Union des droites. Ceux-ci ont gentiment été priés de quitter la salle, ce qu’ils ont accepté sans difficultés. Éric Ciotti a d’abord exposé le bilan des quinquennats Hollande-Macron, marqués selon lui par "le recul de la France de la 5ème à la 7ème place en termes de PIB, l’augmentation de la dette publique, le record des prélèvements sociaux et fiscaux, les taxes sur les carburants, l’immigration et l’insécurité ".
Il a ensuite mis l’accent sur les grandes lignes du programme de Valérie Pécresse. "Nous prévoyons plus de décentralisation vers les collectivités locales. Plus d’infirmières, de policiers, de juges sur le terrain et moins de fonctionnaires administratifs qui rédigent toujours plus de normes et de procédures administratives. Plus d’autorité contre la violence, la délinquance, les narco-trafiquants qui règnent sur les quartiers, les islamistes, la montée des communautarismes. Il faut redonner des moyens à la justice, que les peines prononcées soient exécutées, qu’elles le soient plus rapidement avec des peines planchers automatiques pour ceux qui agressent policiers, pompiers, élus, enseignants ou personnels soignants. Il faut contrôler et limiter l’immigration, accompagner l’intégration, et renvoyer automatiquement chez eux ceux qui refusent les règles de la république et commettent des délits."
Le député de la 1ère circonscription des Alpes-Maritimes a terminé son intervention en soulignant la pertinence du programme de la candidate LR : "Il faut moins d’état dans notre vie quotidienne pour moins de fonctionnaires, et un état qui se concentre sur les tâches régaliennes que sont la défense nationale, l’éducation, la santé, la police et la justice. Valérie Pécresse porte ce programme qui est rédigé et chiffré. Nous devons nous mobiliser et ne faire qu’un derrière elle". La réunion de campagne s'est achevée sur une interprétation de la Marseillaise par les élus et le public.
