C'est une audience pas vraiment comme les autres qui s'est tenue ce mardi au tribunal de grande instance. A la barre, sept prévenus, pour la plupart au casier vierge, à qui l'on reproche des dégradations commises aux trois barrières autoroutières de Villefranche-sur-Saône le 15 janvier dernier.
Ce soir-là, ils auraient, au cours d'une action péage gratuit, dégrader des caméras, des barrières et des terminaux de cartes bancaires en y introduisant de la colle et de la mousse polyuréthane.
A la barre, les sept "gilets jaunes" ont reconnu leur présence sur les lieux le soir des faits. Mais seulement deux ont avoué avoir participé à l'opération "d'encollage".
Le procureur de la République a requis contre six d'entre eux entre six et neuf mois de prison avec sursis. Pour le septième, déjà porteur de plusieurs mentions à son casier, le représentant du Parquet a demandé neuf mois ferme.
La décision a été mise en délibéré pour le 23 juillet prochain.
Un peu plus tôt dans la journée, un rassemblement de soutien avait eu lieu devant le palais de justice.
T.F.