AccueilACTUALITESFaits divers / JusticeUn Caladois déclaré mort pour la deuxième fois… en deux ans

Un Caladois déclaré mort pour la deuxième fois… en deux ans

Jean-Pierre Blanchard a eu la surprise d'apprendre début août qu'il était considéré comme décédé auprès de ses caisses de retraite. Une mésaventure qui lui est déjà arrivée l'an passé avec un autre organisme.
Jean-Pierre Blanchard a été déclaré décédé auprès de ses caisses de retraites, ce qui a provoqué l'interruption de ses versements.
©DR - Jean-Pierre Blanchard a été déclaré décédé auprès de ses caisses de retraites, ce qui a provoqué l'interruption de ses versements.

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À croire qu'on lui en veut personnellement. Début août, Jean-Pierre Blanchard, Caladois de 75 ans, a appris par l'une de ses caisses de retraite qu'il était déclaré décédé. "J'ai vu que mes retraites n'avaient pas été versées au 1er août comme habituellement, raconte-t-il. Je me suis dit que j'allais attendre deux ou trois jours et que c'était un petit dysfonctionnement en raison des vacances."

Mais au bout de trois jours, ne voyant toujours pas de virement apparaître sur son compte, il décide de se rendre chez Apicil, l'une des caisses en question. "J'y suis allé un mardi et j'ai eu de la chance puisque c'était le dernier jour d'ouverture à Villefranche avant les congés, poursuit-il. La personne qui m'a reçu a trouvé ça bizarre mais elle m'a expliqué qu'à son niveau, elle ne pouvait rien faire." C'est donc vers les services de Lyon qu'a dû se diriger l'employée pour en savoir plus. Et la réponse ne s'est pas fait attendre : depuis le mois de juillet, Jean-Pierre Blanchard était tout simplement déclaré décédé, d'où l'interruption de versements.

"J'étais bien vivant !"

"J'ai demandé un peu d'explications mais personne ne savait me dire pourquoi c'était arrivé, se désole le retraité. Ils n'ont pas cherché plus loin. Avec la Sécu, ils auraient pu savoir que je n'étais pas concerné." L'employée caladoise a dû transmettre une copie de la carte vitale et de la carte d'identité de Jean-Pierre Blanchard pour confirmer qu'il était bien en vie. "Elle devait dire au téléphone que c'était bien moi et que j'étais en face d'elle parce que la personne à Lyon doutait ! Elle ne comprenait pas que ça ait pu arriver", se souvient le Caladois.

La situation a fini par être rétablie rapidement, permettant à Jean-Pierre de toucher de nouveau sa retraite. Mais c'est avec son autre caisse, l'AG2R, que la situation s'est compliquée. Notamment parce que les démarches doivent se faire par téléphone. "Vous passez par une boîte vocale et tout un processus compliqué, peste-t-il. Mon épouse s'y est attelée une après-midi complète. Le lendemain, on m'a dit "vous êtes normalement décédé donc c'est normal que les versements aient été interrompus". Sauf que j'étais bien vivant ! La personne a dû se dire que c'était encore un roublard qui tentait d'obtenir quelque chose."

Cette fois, c'est au retraité de faire lui-même les démarches d'envoi des pièces justificatives et d'un certificat de vie obtenu en mairie. Sans nouvelles pendant deux semaines, c'est finalement peu après la mi-août que la retraite a été réglée. "Sans explications, ni excuses", regrette-t-il.

Un précédent avec sa banque

Psychologiquement, Jean-Pierre Blanchard estime ne pas avoir été trop affecté par cette nouvelle. "Même si ça fait bizarre, avoue-t-il. Je pense que pour quelqu'un de plus sensible ou fragile, ça peut être plus ennuyeux." Il faut dire également que le retraité, qui a exercé après sa retraite dans l'affichage, n'en est pas à sa première mésaventure du genre : "Je suis déjà mort une fois pour la Société Générale l'année dernière. C'est mon épouse qui l'a découvert sur un compte joint", détaille-t-il.

Cette dernière avait reçu un courrier expliquant que le nécessaire allait être fait pour bloquer son compte en raison du décès de son mari. La raison ? C'était en fait un homonyme, vivant en Alsace. La combinaison du prénom "Jean-Pierre" et du nom "Blanchard" étant relativement commune, c'est vers cette hypothèse que penche le Caladois pour expliquer le couac administratif de cet été.

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