Mi-juin, alors que la première canicule sévissait, les organisateurs du Tour du Beaujolais avaient déjà le sourire. Parce que le Vélo Club Villefranche Beaujolais avait quasiment raflé tous les maillots, dont le jaune pour Tao Quéméré. Mais aussi parce que cette 30e édition s'était déroulée sans accroc majeur.
Un mois et demi plus tard, Daniel Jacob (président), Jean-Pierre Chevalier (directeur de l'organisation) et Alain Lassara (trésorier) restent satisfaits. "Sportivement, c'était une belle édition, répond le directeur de l'organisation. Avec sa victoire, le VCVB marque un grand coup dans l'histoire du Tour du Beaujolais. Et l'engouement autour de cette première étape, le vendredi, à Deux-Grosnes nous a conforté dans notre décision d'organiser une étape dans le Haut Beaujolais."

Un engouement croissant
Cette 30e édition voyait justement l'ajout d'une quatrième étape, sur une journée supplémentaire, le vendredi donc. "C'est une idée qui remonte à plusieurs années déjà. Et cette 30e édition était l'occasion idéale pour ajouter cette quatrième étape. Même si c'était du travail supplémentaire, budgétairement, c'était possible, grâce à nos partenaires", explique Daniel Jacob.
Le président se félicite de l'engouement croissant pour le Tour du Beaujolais. Si le public aux bords des routes, moins nombreux qu'à l'accoutumée, a certainement été "refroidit" par les fortes chaleurs, le comité d'organisation peut s'appuyer sur des partenaires toujours plus nombreux. "C'est un phénomène qu'on n'observait pas il y a encore quelques années. On sent que notre épreuve prend de l'ampleur. La soirée de présentation du tour, au château des Loges au Pérréon, a été très appréciée. Les élus et les communes nous sollicitent aussi pour accueillir des étapes. Le travail paye", se réjouit Daniel Jacob.
En 2023, on ne change pas une formule qui plaît
Pour l'édition 2023, le comité d'organisation conservera la même formule, soit une course sur trois jours, en quatre étapes, dont un contre-la-montre. L'épreuve se déroulera les 9, 10 et 11 juin. Seul inconnu à ce jour, le tracé. "On en saura plus durant l'automne", précisent les organisateurs, qui vont prochainement rencontrer des communes du Beaujolais désireuses d'accueillir le départ ou l'arrivée d'une étape. "Nous voulons couvrir toutes les zones du Beaujolais, exprime néanmoins Jean-Pierre Chevalier, le directeur de l'organisation. On veut que le Tour du Beaujolais réponde à tous les styles de coureur, du plat pour les sprinteurs et des côtes pour les grimpeurs. Et l'idée serait que la dernière étape soit la plus difficile."