Des étapes de plat (peu), des sprints massifs (presque tous remportés par le Colombien Gaviria) et des journées réservées aux grimpeurs (beaucoup !)... Cette année encore, le Giro, centième du nom, ne déçoit pas par son scénario.
A deux jours de l’arrivée finale à Milan, ils sont encore cinq ou six à prétendre à la victoire au général. Parmi eux, un Français, Thibaut Pinot, à l’aise sur les routes escarpées transalpines. Une réussite qu’il doit en partie à l’un de ses plus fidèles lieutenant, Rudy Molard. Le natif de Gleizé, qui dispute son premier GIro, remplit jusque là parfaitement son rôle d’équipier en restant toujours à proximité de son chef de file.
Il s’est même permis une échappée au long cours lors de la 15e étape. Même, derrière le gros travail de la formation Orica, le Beaujolais et ses compagnons se sont fait reprendre à quelques encablures de la ligne. Pas grave, l’objectif d’emmener Thibaut Pinot sur le podium final étant plus que jamais d’actualité. Il est actuellement 43e au général et quatrième coureur français.
Pour Hubert Dupont, la problématique est sensiblement la même. Équipier de Dominico Pozzovivo, sixième au général et toujours en course pour la victoire, le coureur d’Anse joue sa partition de lieutenant. Et même s’il est un peu moins à l’avant que d’habitude, Hubert Dupont, toujours à l’aise en Italie, est actuellement deuxième tricolore au général (18e à 30'27 '' du leader Tom Dumoulin). L’espoir de finir dans les 20 est donc toujours intact. Ça serait la sixième fois de sa carrière. Pas mal à bientôt 37 ans !
T.F.