Le bilan des tremblements de terre du 6 février en Syrie et en Turquie s'alourdit de jour en jour : plus de 9 500 morts selon les derniers chiffres communiqués par les autorités.
L'AFTV, Association Franco-Turque de Villefranche, se mobilise pour apporter son soutien aux victimes du séisme. Elle fait appel aux dons financiers "afin de répondre aux besoins d'urgence des familles et aussi pour l'achat de couvertures, sacs de couchage, tentes, denrées alimentaires (pâtes, conserves…) ou encore de kits d'hygiène", souligne Mehmet Akkafa, vice-président de l'association.
Deux collectes de dons matériels organisées
Parallèlement, un point de collecte de dons matériels est organisé au siège de l'association, 200 rue des Frères Bonnet à Villefranche, de 10 h à 18 h. Mardi après-midi, des personnes ont apporté des couvertures, des produits d'hygiène, des matelas, des vêtements pour enfants et adultes, etc. "On s'est donné jusqu'au jeudi 9 février 18 h pour rassembler tous les dons matériels au local : c'est une nécessité à laquelle on doit vraiment répondre", ajoute le président Nuh Girisit.
Cette collecte de dons matériels pourrait être prolongée après le 9 février. Le FCVB a lui aussi mis en place une opération en soutien aux victimes des catastrophes en Syrie et en Turquie. "Suite aux événements qui frappent la Syrie et la Turquie, le FCVB tenait à apporter son soutien aux victimes avec une collecte solidaire", indique le club de football sur son site.
Les volontaires sont priés d'amener leurs dons - couvertures et plaids, serviettes et lingettes hygiéniques, vêtements, pots pour bébé, sac de couchage, etc - au garage ELCI (1161 rue Ampère). Au niveau national, la Protection civile est elle aussi mobilisée et a lancé un appel aux dons financiers. "Le bilan, toujours provisoire, est très lourd, rappelle la structure dans son appel aux dons. Des milliers d’immeubles sont détruits, une partie de la population est privée d’eau, d’électricité et de moyens de communication. Les opérations de secours sont ralenties par le froid et des communications rendues difficiles. De nombreuses personnes sont encore sous les décombres, faisant craindre de nouvelles victimes".