C'est donc Antony que vous retrouverez en 16e de finale aller le 5 mai (NDLR : retour le 12). Un adversaire que vous connaissez ?
"Pas du tout. D'ici le match aller, on va pouvoir visionner quelques vidéos pour se faire une petite opinion. En tout cas, ce qu'on sait c'est qu'ils seront dangereux. Cette qualification est un peu inattendue pour eux. Et d'après ce que j'ai pu voir, ils ont déjà vécu cette situation en Fédérale 3 où, après avoir fini quatrièmes, ils avaient fait tomber un premier de poule. Contre nous, ils n'auront pas de complexe."
Ce match aller sera primordial dans cette double confrontation ?
"Il va être très important c'est certain. Ça sera la première mi-temps de notre duel. Et face à ce genre d'équipe, il vaut mieux bien commencer, pour ne pas les laisser espérer. S'ils arrivent sans complexe chez nous pour le retour, ça pourrait être compliqué. A nous de faire en sorte de bien aborder ce match aller et de nous mettre dans les meilleures conditions, même si quoiqu'il arrive, rien ne sera joué le 5 mai au soir."
La préparation d'un 16e de finale est différente par rapport à celle d'une rencontre de saison régulière ?
"Non, même si on insistera un peu plus sur certains détails. Là où ça change, c'est au niveau de l'implication des joueurs. Il y a plus de concentration et de motivation qu'à l'habitude."
Et au niveau du jeu, vous allez être moins dans la prise de risque, plus dans la gestion ?
"Notre philosophie qui consiste à déplacer sans cesse le ballon pour faire bouger l'adversaire, on va la garder. On a un jeu où on prend des risques mais on ne va pas le changer. Après, contre Meyzieu, on n'a pas su alterner. Pour les phases finales, il faudra être plus performants à ce niveau-là. Mieux gérer les temps forts et les temps faibles. Mais avec la charnière que l'on a, je n'ai pas d'inquiétude là-dessus."
Propos recueillis par Tony Fonteneau