Un derby entre Villefranche et Meyzieu n'est jamais une rencontre ordinaire. Le match aller, perdu sur tapis vert par les banlieusards lyonnais, est là pour en témoigner. Mais quand une première place du championnat est en jeu, c'est une tout autre histoire… Car plus que la suprématie régionale, ce que voudront assurer les Caladois à l'Escale, c'est bien le fauteuil de leader de la poule 2 de Fédérale 2.
Il faut dire que retrouver le CSV en tête à une journée de la fin alors que le club a connu son lot de galères depuis trois ans, c'est un symbole qui a de la gueule. Fini les repêchages après des années dans le fond du classement, désormais les CSVistes regardent vers le haut. Et ils veulent continuer à le faire. D'autant plus qu'en bouclant la saison régulière en tête, ils s'offriraient un premier tour de phases finales plutôt accessible avec comme adversaires potentiels Chartres, Antony ou Gennevilliers. Pas forcément des cadors pour le premier 16e de finale du club depuis 2013. Et quand on sait qu'en cas de défaite face à Meyzieu, les hommes de Bertrand Nogier devraient se coltiner Beauvais, un XV mieux armé et plus expérimenté, on comprend vite l'importance de cette dernière journée.
Meyzieu, du costaud
Mais avant de penser aux phases finales, il faudra donc se farcir Meyzieu. Pas simple quand on sait que les banlieusards lyonnais n'ont perdu qu'une seule fois depuis le match aller face au CSV. Mieux, ils se sont même offert des succès de prestige comme celui obtenu contre Nuits le 24 mars (36-19). Alors méfiance. "Mais on a la première place et on veut vraiment la garder, explique Bertrand Nogier, le technicien de CSV. C'est le meilleur de bien se préparer pour les phases finales."
T.F.
