La crise sanitaire actuelle fait décidément des dégâts dans toutes les strates de la société. Et le sport n'est pas épargné. Dernière preuve en date, la décision prise cette semaine par le CSV, le club de rugby caladois, de renoncer à repartir en Fédérale 1 la saison prochaine alors que les joueurs avaient obtenu leur maintien sur les terrains.
Un choix difficile mais nécessaire pris par le comité directeur. "La crise du coronavirus a changé la donne, a expliqué Frédéric Miguet, président des ciel et blanc, sur le site internet du club. Depuis le 13 mars, les activités du CSV sont à l'arrêt. Les terrains de l'Escale, habituellement si animés du lundi au dimanche, sont déserts. Et l'on ne sait toujours pas quand on aura le plaisir de rechausser les crampons pour retourner sur le pré."
RETROUVER AU PLUS VITE LA FED'1
Un arrêt total des activités qui a eu un impact direct sur les caisses du club. "Plus aucune recette de quelque nature que ce soit n'est enregistrée depuis le 13 mars, rendant délicat le passage de la fin de cette saison, mais hypothéquant également le démarrage de la suivante."
"La Fédérale 1, nos joueurs se sont battus pour y accéder et pour y rester, les bénévoles qui font vivre le club ont eux aussi tout donné mais elle impose des obligations que, dans la situation actuelle, il devient compliqué d'assumer. Le CSV, c'est aussi depuis des décennies un club formateur, et l'excellence de cette formation reste notre priorité."
Face à ce contexte compliqué, le comité directeur du CSV a donc décidé de repartir en Fédérale 2 la saison prochaine, sans pénalité sportive (pas d'interdiction de disputer des phases finales la saison prochaine). Et le club s'est d'ores et déjà fixé un nouvel objectif : retrouver, au plus vite, la Fédérale 1.