Quelle ambiance, quel match et quelle explosion de joie au coup de sifflet final ! Il était dit que ce 8e de finale retour face à Orsay ne serait pas une rencontre comme les autres. Et ça s'est vérifié (victoire finale 31-13). Pendant 80 minutes, l'Escale a grondé de plaisir, portant ses protégés, héroïques sur le terrain. Et que dire de la liesse qui s'est emparée de tout le stade lorsque, enfin, la montée en Fédérale 1 était validée.
Un moment forcément particulier pour les joueurs qui avaient du mal à trouver les mots à la fin de ces 80 minutes de combat. "C'est que du bonheur, expliquait Alexandre Senart, le colosse de deuxième ligne qui a tout connu avec le CSV. On a commencé à croire en cette montée à partir du moment où on a accroché Nuits au classement. Là on s'est dit que c'était possible. Et avec le groupe qu'on a, parfaitement mené à la baguette par Fabio (Da Silva), on a su aller au bout. Et même si ça a parfois été dur cette année, j'ai pris beaucoup de plaisir."
Romain Ollier, un des héros du match, a lui surtout retenu l'ambiance. "Jouer devant ce public c'est extraordinaire. Je n'ai pas d'autres mots. Ce club c'est vraiment une famille, qui a connu des années difficiles... Et monter aujourd'hui... On l'a fait ensemble, avec tous les joueurs, les bénévoles, tous les membres du staff. Et voir tout ce monde au stade, c'est extraordinaire."
C'est pour connaître des émotions comme celle là que Pedro Lopes Da Costa a d'ailleurs fait le voyage depuis son Brésil natal il y a trois ans. "Quand je suis arrivé en France, je voulais monter en Fédérale 1. Ça a été dur par moment, mais cette année, on avait vraiment un groupe uni. Et ça a fait la différence. C'est un rêve de vivre ça aujourd'hui. Je suis tellement heureux."
Propos recueillis par Tony Fonteneau
Les photos d'une journée pas comme les autres.