En ce jour de rentrée scolaire, Daniel Valero, le vice-président du Département du Rhône en charge des collèges, a profité de l'occasion pour visiter quelques établissements de la circonscription. En fin de matinée, la délégation du Département accompagnée de l'édile caladois Thomas Ravier, faisait une halte au collège privé Notre-Dame-de-Mongré. L'occasion pour la directrice Sandrine Widemann de présenter au vice-président ce groupe scolaire qui accueille plus de 2 100 élèves de la petite section à la terminale. "En ce jour de rentrée, il y a du boulot", a-t-elle d'ailleurs affirmé.
Pour que cela se passe bien, l'équipe pédagogique s'est donnée deux jours pour accueillir les quinze niveaux qui composent l'établissement. "Ce lundi, les cours reprendront réellement", précise la directrice. Le maire de Villefranche en a profité pour souligner que cette rentrée se faisait "sous de meilleurs hospices que l'an dernier". Propos confirmés par Sandrine Widemann : "L'enthousiasme est revenu chez chacun et c'est une nouvelle année plus que positive qui arrive".
Des gourdes distribuées par le département
Au programme de cette matinée, l'accueil des nouveaux collégiens de 6e. Récupération des manuels scolaires, visites des lieux et intégration à leur nouvel environnement de travail faisaient partie des objectifs de ce premier jour. En plus des classiques fournitures scolaires remises par l'école, ils ont tous reçu de la part du Département une gourde. Avec ce cadeau à destination des élèves de 6e, le Département souhaite mettre, cette année, l'accent sur le développement durable et la santé via une campagne "Soif d'Agir", visant à encourager les élèves à s'hydrater. Daniel Valero a d'ailleurs profité de sa visite pour remettre en main propre ce cadeau à une nouvelle classe. Ces gourdes distribuées aux 7 200 élèves de 6e du Rhône auront coûté près de 42 000 € à la collectivité.

Du côté des pénuries de personnels dans l'Education nationale, ce jeudi matin, à Notre-Dame-de-Mongré, il ne manquait qu'un seul professeur en physique-chimie. Néanmoins, la cheffe d'établissement avait bonne espoir de pallier ce problème : "Je rencontre une personne cette après-midi, on croise les doigts", a-t-elle glissé.