Pourquoi cette délocalisation de l'émission dans le Beaujolais ?
Chaque année, nous aimons bien célébrer les foires aux vins sur Europe 1. L'année dernière, on avait enregistré une émission dans le Bordelais. Je trouve que le beaujolais est un vin qui correspond bien à l'époque et au moment : un vin de copains, fruité et accessible financièrement. C'est se faire plaisir sans trop casser le porte-monnaie, ce qui va bien avec les problématiques de pouvoir d'achat actuelles.
Quels sujets allez-vous aborder au cours de cette émission ?
Nous allons échanger avec Boris Gruy, le vigneron qui nous accueille au domaine de la Chaize. On va prendre le temps d'expliquer le beaujolais et son vignoble, les différentes appellations, les crus, tout en dégustant des vins du domaine. L'impact de la sécheresse sur le travail des vignerons sera aussi abordé. Comme partout, les vendanges ont commencé très tôt ici, on est en plein dérèglement climatique, c'est important de comprendre les répercussions que ça sur le travail des vignerons.
Vous avez invité Aurélien Mérot de l'Auberge du Cep à Fleurie : pourquoi le choix de ce chef en particulier ?
Dans chaque émission où on se déplace, on cherche toujours un chef local à mettre en avant. Aurélien Mérot nous a proposé une recette de volaille au gène, ce qui nous plait beaucoup puisque nous sommes très attachés à la saisonnalité. C'est une recette gourmande, familiale et qui est pile en accord avec le moment. Ça va être une découverte pour beaucoup d'auditeurs qui ne connaissent pas forcément l'utilisation du gène ou du moût de raisin pour cuire une volaille : ce sont des savoirs-faires locaux qu'il faut préserver et faire découvrir.
Que vous évoque le Beaujolais en matière de gastronomie et de vin ?
J'y déjà passé un peu de temps puisque j'étais à Saint-Amour pour mes émissions d'été sur TF1. Le Beaujolais m'évoque des vins gourmands, croquants et fruités, une tablée de copains avec de bons produits dessus.