Certains ont le sourire aux lèvres, d'autres ont l’air dépité, mais tous discutent de l’examen dont ils viennent de sortir. Ces lycéens ont passé leur épreuve de philosophie au lycée Claude-Bernard à Villefranche ce matin dès 8 h, première foulée du marathon du baccalauréat.
Les sujets choisis varient. Les L, pour lesquels le coefficient est de 7, ont préféré l’explication de texte sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes de Rousseau ou le sujet "Suffit-il d’observer pour connaître".
Les ES ont pris en majorité le sujet "Une œuvre d’art est-elle nécessairement belle ?" et l’explication de texte sur la liberté de Hobbes.
Les S ont opté pour l’explication de texte sur l’erreur de Foucault. Enfin la plupart des STMG se dirigeaient vers le sujet "Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ?".
"LA PREMIÈRE FOIS QUE J'ÉCRIS AUTANT !"
Certains étaient plutôt confiants : "C’est la première fois que j’écris autant !", "Je suis trop content d’être tombé sur le bonheur, c’est le sujet sur lequel j’avais le plus de choses à dire !"
Mais ce qui revient souvent dans les commentaires, c’est le caractère incertain de cette matière. "C’est très aléatoire les résultats en philo...", "Ça s’est bien passé mais c’est de la philo, on ne sait jamais à quoi s’attendre"...
Quand on évoque les révisions, la plupart rient, car "ça ne se révise pas la philo, il faut connaître les bases des méthodes, mais sinon c’est plutôt un cours qu’on écoute, après c’est de la réflexion".
En général la philosophie leur plaît, leur donne l’occasion de réfléchir. Pour les L toutefois, "une année seulement pour un coef aussi important, c’est dommage", regrettent-ils. "On aurait peut-être préféré avoir des cours de méthodologie avant."
Après cette épreuve difficile, il ne leur reste plus qu’à rentrer réviser ou décompresser avant de continuer à se battre pour décrocher leur diplôme.