Patrick Enjolras l'avoue, l'équipage ansois n'est pas vraiment prêt à quelques heures de prendre le départ de sa toute première course en championnat EWC, la catégorie reine en enduro moto. "Ça va être difficile, explique le boss du Tati team Trickstar. C'est une première donc forcément, il y aura beaucoup de choses à corriger."
Pourtant, malgré un statut de bizuth pas facile à gérer, les membres de l'écurie beaujolaise ne veulent pas se laisser prendre par le stress. "On va pouvoir faire les derniers réglages lors des derniers essais (lire par ailleur). Et de toute façon, on savait que le challenge était grand. Entre le Superstock et l'EWC, il y a une vraie différence. Là on va se retrouver face aux motos d'usine. C'est un autre monde."
Un fossé que le Tati team a pu constater lors des essais pré-Mans, les 2 et 3 avril. "On a pu voir qu'on n'était pas encore prêts, avoue Patrick Enjolras. Et même si ça n'était pas catastrophique, on espérait mieux." Ce que regrette le patron du Tati team, c'est surtout le manque de kilomètres roulés cet hiver par la Kawazaki de Julien Enjolras, Kévin Denis et Osamu Deguchi. "On a juste fait une séance en Espagne en janvier et une autre en mars où on a été embêté par la pluie. Ça n'est pas vraiment de bonnes conditions pour travailler."
Alors forcément, la mission sera difficile pour le Tati team lors de ces 24 h du Mans. "Mais on veut quand même croire en un top 10. C'est notre objectif depuis le début même si ça sera dur. On a des atouts en main et d'ici samedi, les motos devraient être prêtes."
Tony Fonteneau