C’est en fin de journée scolaire, jeudi 2 mars, que la première pierre de l’école élémentaire de Morancé a été posée en présence des autorités locales. Si les travaux ont déjà débuté depuis un certain temps et que les fondations sortent de terre, la cérémonie s’est voulue républicaine pour honorer ce lieu sacré qu’est une école.
Après avoir posé ciment et moellons sur le site même, tout le monde s’est retrouvé dans la salle du conseil municipal pour écouter les différents discours qui se sont tenus en présence des enseignantes notamment.
Six classes vont être construites, avec la possibilité de l’ajout d’une septième, ainsi que des locaux administratifs, libérant de la place sur le site actuel de l’école pour les maternelles.
La maire, Claire Peigné, est revenue sur la genèse de la décision de construction de cet équipement et a remercié les différentes équipes qui ont travaillé dessus. La première édile a insisté sur l’attractivité de la commune qui oblige à penser des équipements en conséquence.
À ce propos, une convention entre la commune, l'établissement public foncier d’État au cœur de la région Auvergne-Rhône-Alpes (Epora) et la Communauté de communes Beaujolais va être signée. Une autorisation a été donnée au président Daniel Pomeret pour la signer aux côtés de Morancé, lors du conseil communautaire du 22 février.
Un projet à plus de 3 M€
Epora accompagne les collectivités et leurs groupements afin d’identifier les gisements fonciers mobilisables, étudier et définir les stratégies de mobilisation foncière sur le court et long terme, vérifier l’économie et la faisabilité des projets, pour orienter l’action foncière publique là où elle est la plus pertinente est une vraie nécessité.
L’architecte, Stéphane Lièvre, du cabinet Batiprogram, a présenté le programme et confirmé sa très bonne qualité en matière de respect des normes environnementales qui impactent le bâti : bois de la région pour la charpente, débords des toits pour la protection calorifique, etc.
Le sous-préfet Jean-Jacques Boyer est revenu sur les "trois bonnes fées qui se sont penchées sur ce projet" : l’Éducation nationale qui donne des feuilles routes, des programmes, pour l’éducation, la commune pour la gestion des locaux et la préfecture, responsable du conseil départemental de l’Éducation nationale, qui finance une partie de l’opération de l’ordre de 3,34 M€ dont 2,52 M€ de travaux. La subvention de l’État est 300 000 €, celle du Département de 33 000 € et celle de la Région de 248 000 €.
Daniel Pomeret, également conseiller départemental, représentait son président Christophe Guilloteau. Il est revenu sur la quantité de travail que représente un projet comme celui-ci. Il en a souligné l'importance pour cultiver l’investissement pour l’avenir dans ses valeurs que sont la liberté, l’égalité et la fraternité.