L'Agence régionale de santé (ARS) annonce dans un communiqué de presse qu'elle va initier une enquête suite à la campagne de vaccination systématique contre la méningite B lancée au printemps dans douze communes du Beaujolais.
"Les résultats de la campagne de vaccination, hétérogènes d'une commune à une autre et d'une classe d'âge à une autre, interpellent", explique l'agence de santé.
3 741 doses ont été administrées dont 2 036 pour la première dose et 1 705 pour la deuxième dose, chez des personnes résidant dans la zone épidémique. La couverture vaccinale estimée (CVE) est de 47% pour la première dose et de 39% pour deux doses. Les enfants scolarisés en école élémentaire ont été les mieux vaccinés, et dans une moindre mesure, les collégiens.
AUCUN NOUVEAU CAS
A l'inverse, les enfants de moins de 3 ans (CVE : 29%) et les grands adolescents et jeunes adultes (CVE : 8%) sont les moins bien protégés "alors que ces deux tranches d'âge sont les plus à risque d'être affectées par les infections invasives à méningocoque", souligne l'ARS.
Cette vaccination de masse contre la méningite avait été décidée après que quatre cas soient survenus en quelques semaines entre février et mars 2016. Deux d'entre eux concernaient des enfants de maternelle à Saint-Etienne-des-Oullières. Une fillette avait passé plusieurs jours en réanimation en mars dernier.
"Aucun nouveau cas de méningite à méningocoque B cas n'a été signalé dans la zone ciblée par la vaccination depuis le mois de mars 2016 (...). Néanmoins, une surveillance renforcée est maintenue sur la zone jusqu'à la fin de la saison hivernale", explique l'ARS.
Julien VERCHERE