Frédéric Ruberti a terminé dans un temps de 2 h 33’24’’ malgré un Dieu Eole peu coopératif. "Certes je suis au-dessus des 2 h 30, pourtant j’étais dans un bon jour, mais le vent était trop fort", explique le champion.
Malgré cela, à 10 km de l’arrivée, il était encore sur des bases de 2 h 28 à 2 h 29. "J’ai connu quelques difficultés à partir du 32e km mais ces grandes avenues ventées ne m’ont pas épargné. Je n’ai pas été le seul dans ce cas puisque même le vainqueur n’a pas pu lutter contre le chronomètre." En effet, le Kenyan a terminé en 2 h 11 sur un marathon qui se court habituellement entre 2 h 03 et 2 h 04 avec plusieurs records du monde établis sur ce parcours.
"En tout cas, j’ai encore vécu un grand moment de sport. Je prends la 84e place en terminant premier Français, et ce sur un total de 4 000 participants. Cela me fait maintenant trois marathons majeurs auxquels j’espère bien ajouter prochainement Tokyo, Boston et Londres."
Dans un état de forme similaire et avec des conditions météorologiques plus clémentes, FrédéricRuberti pourrait enfin atteindre un de ses objectifs majeurs : franchir la barrière symbolique des 2 h 30 sur la distance mythique.