Jeudi 4 juillet vers 8 h 30, le personnel s'est mis en grève pour soutenir le mouvement national porté par le collectif InterUrgence une augmentation structurelle, salariale et des effectifs, ainsi que des revendications locales.
Les infirmières et auxiliaires puéricultrices des urgents pédiatrique ont rejoint le mouvement : "Outre les effectifs, notre souci premier est la reconnaissance en tant que service d'urgence de la pédiatrie", explique Nathalie auxiliaire puéricultrice dans le service
UNE RENCONTRE AVEC LA DIRECTION VENDREDI MATIN
Elles sont restées la journée pour "se positionner, solliciter un maximum de patients, de personnes qui passent par les urgences pour leur exposer nos problèmes, leur faire comprendre l'enjeu… et on aimera bien que la direction vienne au moins passer nous voir pour voir ce qu'on a mis en place", explique Virgnie Lachassagne porte-parole de la CGT pour le service des urgences de l'hôpital Nord-Ouest et infirmière depuis 11 ans.
Étaient également présente une dizaine de gilets jaunes "pour la convergence des luttes" et des membres département CGT de l'hôpital "pour soutenir le mouvement".
Les grévistes vont rencontrer la direction vendredi en fin de matinée pour discuter des revendications locales. "La direction a pris acte du fait que le service des urgences du Centre Hospitalier de Villefranche rejoignait le mouvement national de grève. Il le fait relativement tardivement et sans doute par solidarité avec les services, notamment de la région, qui assume une mission de service public exigeante (24/24 et 365 jours par an). Sans nier la charge de travail toujours importante et croissante de ce service qui nécessite des ajustements réguliers en moyens humains et matériels, nous bénéficions dans notre établissement d'une équipe médicale et paramédicale complète, structurée et donc attractive en termes de recrutement. Cela est possible grâce à la qualité des professionnels de l'HNO qui s'impliquent quotidiennement au service de tous les patients de notre territoire", répond Sophie Léonforte, directeur général adjoint.
M. S