L'Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes a demandé aux établissements de santé publics et privés de l'ensemble de la région de déprogrammer l'ensemble des activités chirurgicales et interventionnelles non urgentes pour une durée de deux semaines ré-évaluable, et, "ce, dans l'objectif de redéployer des ressources nécessaires à la prise en charge de patients Covid", indique dans un communiqué l'ARS. La mesure devait être effective dès ce vendredi.
"L'aggravation de la circulation de la Covid-19 dans la région impacte chaque jour l'offre de soins, tant dans les services d'hospitalisation conventionnelle que ceux de réanimation", Le taux d'incidence atteint 400 cas pour 100 000 habitants et le taux de positivité dépasse 8 % pour l'ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes". Face à cette situation et dans un courrier transmis mardi 6 avril, l'ARS demande aux directeurs de tous les établissements publics et privés de la région "de déprogrammer l'ensemble des activités chirurgicales et interventionnelles non urgentes et sans perte de chance avérée à court terme pour les patients, ainsi que l'activité de chirurgie ambulatoire".
L'Hôpital Nord-Ouest de Villefranche/Gleizé applique la demande de l'ARS. "Nous maintenons les interventions urgentes, celles dont la suppression présenteraient un risque pour les patients, et les interventions chirurgicales liées à des situations de cancérologie", nous a précisé le service communication de l'hôpital.
L.C.