C'est une disparition qui aura mobilisé d'importants moyens sur la commune de Beaujeu et ses alentours. Alertés lundi 8 août à 17 h qu'un résident de l'Ehpad des Étoux, sorti à 13 h de l'établissement, n'avait pas reparu depuis, les gendarmes ont remué ciel et terre pour retrouver l'octogénaire.
Le lundi de la disparition d'André Orcel, des chiens pisteurs ont été déployés, ainsi qu'un hélicoptère pour tenter de le localiser, en vain. Après un dispostif de recherche allégé durant la nuit, les forces de l'ordre avaient prévu de faire appel à des chiens saint-bernards, dont l'odorat est plus puissant. Il n'auront finalement pas eu besoin de s'en servir : mardi 9 août, l'Ehpad des Étoux a été contacté par l'hôpital lyonnais Édouard Herriot : André Orcel s'y est présenté aux alentours de 8 h.
L'octogénaire retrouvé saint et sauf
Comment le disparu s'est-il rendu de son Ehpad à l'hôpital lyonnais, situé à plus de 40 km de là ? Les gendarmes l'ignorent. Lui affirme avoir pris le bus, le train et marché une partie de la nuit. Atteint de la maladie de Parkinson et présentant des difficultés de mobilité, le senior ne souffre pas de troubles majeur de la mémoire tels qu'Alzheimer. Son retour à Beaujeu était prévu dans la journée d'hier.