Économie, environnement, aménagement du territoire, urbanisme, santé, sport, culture et d'autres sujets encore. Jeudi 26 janvier à Saint-Georges-de-Reneins, Jacky Ménichon, président de la Communauté de communes Saône Beaujolais (CCSB), et l'ensemble des élus ont renoué avec la tradition des vœux, devant de nombreuses personnalités politiques locales et des représentants des 35 communes. Avec son premier vice-président, Frédéric Pronchéry, les deux élus ont fait le point sur les différents projets pour 2023 et les années à venir.
Un territoire économique attractif
Avec un taux de chômage de 5 %, le territoire de la CCSB n'est pas le plus inactif sur le plan économique. Jacky Ménichon n'a pas manqué de le souligner, "dans un contexte pourtant incertain. C'est main dans la main que nous construisons un territoire attractif avec un bassin d'emplois en croissance et des entreprises florissantes".
Les demandes d'implantation d'entreprise sont telles que la collectivité ne peut pas répondre à toutes, notamment sur la zone de Lybertec "où de nombreuses contraintes réglementaires d'aménagement freinent le rythme de la commercialisation". La CCSB va donc poursuivre le développement des autres zones à commencer par la seconde tranche de la zone de Fontenailles à Belleville-en-Beaujolais. Les zones de Saint-Lager, Taponas, Propières, Lancié, Corcelles-en-Beaujolais ou encore Quincié-en-Beaujolais sont presque entièrement commercialisées. "Et nous démarrons l'extension de la zone des Marcellins à Villié-Morgon", conclut le président.
Transition énergétique, "une urgence"
"La transition énergétique n'est plus une tendance, elle est devenue une urgence". C'est par ces mots que Jacky Ménichon a détaillé la stratégie environnementale et renouvelable de la CCSB qui ambitionne de devenir un territoire à énergie positive (TEPOS) en 2035, et non plus en 2050, comme annoncé précédemment.
"La réappropriation publique et citoyenne de l'énergie est devenue une nécessité, et couvrir les besoins en électricité de la population est une priorité", ajoute-t-il. La collectivité entend défendre une politique de massification du photovoltaïque. Selon Frédéric Pronchéry, "50 cas d'étude sont en cours, avec quelques impératifs. La première création est prévue pour 2024."
Dans le cadre de la loi relative à l'accélération de la production des énergies renouvelables, les parkings extérieurs de plus de 80 places devront être équipées d'ombrières sur au moins 50 % de leur surface et des panneaux solaires pourront être implantés aux abords des autoroutes, voire des grands axes de circulation. "On travaille aussi à la planification d'un vaste plan de rénovation énergétique de notre patrimoine bâti afin que notre facture d'énergie baisse drastiquement", complète Jacky Ménichon.
La piscine de demain à Belleville-en-Beaujolais
Contrairement à d'autres piscines en France, la piscine intercommunale de Belleville-en-Beaujolais, crée en 1971, n'a pas encore fermé ses portes, "malgré qu'elle soit obsolète, énergivore et par conséquent lourdement déficitaire financièrement, précise le président. Cette piscine mérite d'être repensée et réinventée".
"Ce n'était pas raisonnable de la ferme car un tel outil doit permettre aux nouvelles générations d'apprendre à nager. On préfère contourner le problème qui est la crise énergétique majeur. Nous pensons que nous pouvons inventer la piscine de demain, qui sera proche du zéro coût de fonctionnement, voire bénéficiaire", exprime à son tour Frédéric Pronchéry. Cette technique innovante aura un coût d'investissement important, estimé à plus de 20 M€. "Mais c'est l'avenir que nous construisons et il faut trouver le moyen de le soutenir", ajoute Jacky Ménichon. Son vice-président annonce une livraison pour 2027, "voire dans l'idéal pour 2026. Ce sera un défi et l'investissement majeur de ce mandat".
Des projets "structurants"
Jacky Ménichon a listé les projets d'aménagements "structurants", en cours de réalisation ou d'étude. Parmi eux, l'aménagement de la zone des loisirs sports et touristiques de Trades, la future médiathèque Bernard Pivot à Quincié-en-Beaujolais, l'ouverture d'une recyclerie à Lancié (effective en mai prochain), la maison de santé à Cercié et l'extension de celle de Beaujeu, la rénovation énergétique du gymnase de Monsols ou encore l'aménagement du quartier de la gare à Saint-Georges-de-Reneins. Il n'a pas oublié la Grange Charton à Régnié-Durette pour la viticulture, projet pour lequel sera lancé au premier trimestre un appel à manifestation d'intérêt à l'attention des partenaires privés.