Et ils ont explosé de joie ! Dans une chaude ambiance - les supporters de Saint-Egrève avaient fait le déplacement - les Caladois ont remporté un match capital ce samedi soir à l'Escale, un peu plus garni qu'à l'accoutumée donc. Et il fallait tout ça pour pousser l'Entente Beaujolaise vers une victoire qui n'est pas encore synonyme de maintien en Nationale 2. Mais elle en prend le chemin.
En profitant également des revers d'Aix-en-Savoie contre Vénissieux (25-38) et de Chalon face à Dijon (25-32), l'équipe de Walid Benkahla, remonté comme jamais, aussi bien sur le banc que dans la cage, est à nouveau sortie de la zone rouge, occupant désormais la 9e place, à égalité de points avec ses deux rivaux. Rien n'est joué car tous doivent encore disputé un match de championnat, dans une semaine. Mais elle a toutes les cartes en main désormais pour réussir son pari.
Patience et aggressivité
Dans ce match des mal classés, l'Entente Beaujolaise, longtemps bousculé par Saint-Egrève (15-16 à la pause), a fini par passer la vitesse supérieure en deuxième période. En quatre minutes, juste après le retour des vestiaires, elle inflige un 5-1 et parvient à faire la course en tête, stabilisant ensuite son écart à deux ou trois buts. Sous pression, et malgré de nombreuses 2 minutes infligés aux Caladois, Saint-Egrève craque en fin de match. "Nous étions sur un cycle positif malgré la défaite contre Vénissieux précédemment. Nous avons affronté un adversaire moins difficile que ceux que nous avions battu à la maison jusqu'à maintenant. Mais il fallait faire attention à cette surpression et être patient. Il fallait tenir le score en première mi-temps, c'est ce qu'on a fait. Et je voulais qu'on fasse la différence en seconde période, sur le physique, en continuant à les agresser et monter les ballons rapidement", a déclaré l'entraîneur.
Dans une semaine, l'Entente Beaujolaise se déplace à Dijon et tentera donc de valider son maintien en Nationale 2.