Mine de rien, depuis le début de l'année civile, le FCVB n'a connu la défaite qu'à une seule reprise, face à Dunkerque le 8 février dernier. Un parcours de candidat à la montée que les Caladois ont confirmé il y a une semaine face à l'ancien pensionnaire de Ligue 2, Quevilly-Rouen, avec une victoire convaincante (1-3) sur le terrain des Normands. "On a quand même eu un peu de réussite en première mi-temps, avoue Alain Pochat, le sorcier basque de Villefranche. Alex' (Sauvage) nous a maintenus en vie à un moment très important. Mais dans l'ensemble, on fait de bonnes choses. On les a pressés haut en les empêchant de sortir."
Et, preuve que le vent de l'efficacité est peut-être en train de tourner, ce sont les coups de pied arrêtés qui ont permis au FCVB de s'offrir un succès de prestige. "Depuis le temps qu'on les travaillait et que ça ne souriait pas… Comme quoi, dans une saison, ça s'équilibre toujours. On a parfois mangé notre pain noir en début de saison et là, ça bascule de notre côté, tant mieux…"
Des retrouvaille pour Alain Pochat
Cette spirale positive, le coach caladois aimerait bien la prolonger ce vendredi face à Boulogne. Un club qu'il connaît bien pour y avoir officié pendant trois ans, d'abord comme assistant de Stéphane Le Mignan puis comme coach principal. "C'est toujours un peu spécial de les retrouver même si l'émotion pour moi, c'était surtout au match aller (NDLR : 0-0), quand j'ai retrouvé un stade, des vestiaires et beaucoup de gens qui ont comptés."
Mais la partie sera loin d'être simple face à des Boulonnais qui joueront en Calade leur dernière carte pour une hypothétique montée en Ligue 2. Parfois brillants mais souvent trop inconstants, les hommes d'Olivier Frappoli se déplaceront sans l'une de leurs armes offensives, Amadou Konaté, qui vient de faire ses valises pour… la Norvège et le club de Bodo Glimt.
41 points pour le maintien
Pour Alain Pochat, une victoire face aux Nordistes à Chouffet, là où le FCVB peine souvent à conclure ses matchs, ne validerait pas encore tout à fait le maintien. "Il en manquera une. Sans me la jouer à la Guy Roux, je préfère être méfiant et avoir 41 points le plus vite possible. Après, on pourra se permettre de viser plus haut."
Le coach caladois qui fera aussi son retour sur le banc après trois matchs de purgatoire en tribunes. "J'espère que ça ne va pas porter la poisse à l'équipe…"
T.F.