Alain, le penalty change vraiment le cours du match...
"Bien sûr. Déjà il est très généreux d'après ce que me disent les joueurs puisque Yann ne touche pas le Duchèrois. Et en plus ça conforte notre adversaire dans son plan de jeu qui était déjà très défensif. C'est cruel..."
Malgré tout, dans les 45 premières minutes, on vous a senti souvent obligé d'allonger, de jouer contre nature. Comment vous l'expliquez?
"On était impatients. Ce sont nos défenseurs les premiers relanceurs et trop souvent, ils se sont débarrassés des ballons. Peut être l'agacement du penalty... Mais on n'a pas assez cherché à faire courir l'adversaire. Non, on a abusé du jeu long sur Thomas Robinet en première mi-temps alors que ça n'est pas son style. Ça n'était pas la solution."
En deuxième mi-temps, vous étiez beaucoup mieux avec notamment un Timothée Taufflieb plus haut...
"Il jouait au même poste qu'en première mais c'est vrai qu'on l'a trouvé plus facilement parce qu'on était plus juste dans les sorties. Eux aussi ont laissé plus d'ouvertures et ça a profité à tout le milieu de terrain, Rémi et Max' également."
C'est quoi justement la recette face à une équipe avec un bloc aussi bas?
"Ne rien leur donner à manger. S'ils mènent au score, tu es mort. Mais pour ça, il faut être hyper concentrés, rigoureux, ne pas se précipiter... Ça n'est pas facile. Surtout quand on prend un penalty comme ça. Après je ne peux pas reprocher grand chose à mes joueurs. Que ça soit sur les efforts, l'investissement, le jeu qu'on a essayé de proposer... Il faut juste qu'on arrive à grandir là dessus parce que ce genre de scenario, on va le rencontrer plusieurs fois dans la saison."