Et si le FCVB prenait vraiment son envol demain ? C'est avec cette ambition que les footballeurs caladois se déplacent à Calais pour y affronter... Dunkerque. Une délocalisation liée aux travaux du futur stade dunkerquois, en cours de livraison.
Après quatre journées agrémentées d'autant de matchs nuls, les coéquipiers de Maxime Jasse ont équilibré la balance des certitudes et des doutes. Pour un promu, on pourrait parler de bons débuts.
Mais dans un secteur offensif encore à la peine (deux petits buts seulement), attention à la gamberge ! L'entraîneur Alain Pochat en convient : "On n'avance pas beaucoup au niveau comptable, mais je n'ai pas grand chose à reprocher aux joueurs. Face à Avranches, on n'est pas parvenu à forcer le verrou. Alors forcément, les attaquants sont un peu frustrés."
UN DÉFI PHYSIQUE À RELEVER ?
Présence et agressivité face au but, répétition des coups de pied arrêtés, le technicien caladois a mis l'accent tout au long de la semaine à l'entraînement sur la capacité à se montrer plus décisif dans le dernier geste.
De l'agressivité (dans le bon sens du terme), il en faudra face à Dunkerque, archétype de la formation de National difficile à bousculer au-delà d'un départ un peu raté (17e avec 1 point). "Je les connais bien, j'ai fait six derbys contre eux avec Boulogne (sourire). Ils ont besoin d'engranger des points. Je m'attends à un beau défi physique, peut-être encore supérieur à ce qu'on a connu jusqu'ici. J'ai prévenu les joueurs à ce sujet", souligne Alain Pochat. "C'est dans l'ADN de Dunkerque, un club à forte identité, avec de vrais compétiteurs qui ne lâchent rien."
Mais s'il parvient à relever le défi, avec ses armes collectives et son penchant pour le jeu, le FCVB a de quoi réaliser un coup face aux Nordistes.
Alain Pochat pourra compter sur un groupe de 16 joueurs quasi identique à celui aligné face à Avranches, de quoi travailler dans la continuité. De la continuité assortie d'une pincée de réussite devant la cage, un cocktail à déguster frappé demain soir.
Julien VERCHÈRE