Hervé Della Maggiore (entraîneur du FCVB) : "On sort de ce match avec beaucoup de frustration, par rapport à l'arbitrage. Je suis vraiment remonté. Tu travailles toute l'année pour être présent au moment où ça va compter dans la saison et là, tu subis les choses. Ces décisions (NDLR : exclusion de Bokele, main non sifflé sur le second but de Saint-Brieuc) ont sabordé notre saison. On a revu les images de la première faute sifflée sur Malcom (42e) qui amène un coup-franc, un but, un jaune. Cette faute n'existe pas. Sur le deuxième but encaissé, il y a main. On ne peut pas lutter contre ça. Même si nous n'avons pas fait le match qu'il fallait, on aurait pu mener 1-0 à la mi-temps et il n'y aurait eu rien à dire sur ça. Ce but nous a assommés, juste avant la pause. Ce n'est pas un match que l'on doit perdre, même si nous avons eu beaucoup de déchets techniques. C'est décevant pour les joueurs. Il reste huit matches. On va essayer de s'accrocher comme on peut. Sur ce match, tout était contre nous. Moralement, il va falloir que l'on récupère et dès lundi faire abstraction de tout ce qui vient de nous arriver et aller à Bastia-Borgo pour essayer de gagner là-bas."
L'expulsion de leur défenseur (Bokele) a arrangé les choses pour nous (Didier Santini)
Didier Santini (entraîneur du Stade Briochin) : "On a démarré ce match lentement contre une belle équipe de Villefranche. L'expulsion de leur défenseur (Bokele) a arrangé les choses pour nous alors que d'habitude à 10 contre 11 on n'est pas très bons ! On s'est mis à ronronner pendant dix minutes, en sortant de nos principes. Cela nous était déjà arrivé contre Orléans (0-0). J'avais cette crainte de ne pas pouvoir profiter de cette supériorité numérique. Avec nos entrées en jeu (Walid Nassi Ouled Bentle), on a pu mettre de la vitesse dans nos transitions. On est sur une bonne série. Cette victoire nous permet d'avoir 16 points d'avance sur la zone de relégation, ce qui pour nous est important. Le fait que Villefranche se soit retrouvé à 10 nous a ouvert plus d'espaces derrière. C'est le football qui veut ça. Mais à 10 contre 11, je le répète, je n'étais pas sûr que nous y arrivions. On a mieux gérer ces minutes-là. Le tournant du match a été notre égalisation juste avant la mi-temps."
Propos recueillis par Ralph NEPLAZ
Correspondant local de presse.