Olivier Frapolli (entraîneur du Stade Lavallois) : "On a ramené un bon point de Villefranche qui a marqué sur un but entaché d'une faute, je pense. On a eu le mérite d'égaliser et on a su rester dans la partie jusqu'au but, ce qui est toujours difficile ici. On avait mis en place un nouveau plan de jeu (3-5-2) que les joueurs ont respecté avec beaucoup de discipline. On voit souvent jouer cette équipe de Villefranche. Depuis longtemps on se disait qu'il fallait quelque-chose contre eux. On s'est callés sur leur organisation, avec le soucis de contrarier l'intérieur du jeu pour essayer de récupérer le ballon dans cette zone du jeu. On a réussi à le faire en première mi-temps. Sur l'ensemble du match, le nul est mérité. Le seul reproche que j'ai pu faire à mes joueurs c'est de ne pas avoir assez frappé à l'approche de la surface. Sur un terrain comme ça, c'est ce qu'il fallait faire, d'ailleurs c'est ce que leur attaquant (ndrl : Thomas Robinet) a réussi à faire sur son but. Maintenant, il faut que l'on arrive à gagner des matches à domicile. Mais ça, c'est une autre histoire…"
Alain Pochat (entraîneur du FC Villefranche-Beaujolais) : "On savait que le coach adverse allait se caller sur notre schéma de jeu (3-5-2). Dans l'ensemble on a essayé de leur répondre. Ils sont restés dans leur idée première de jouer long et de chercher des solutions sur des seconds ballons. Ils ont été dangereux dans ce domaine. Ils ont de la qualité. On a mis un beau but. Ce qui est rageant c'est de prendre ce coup-franc sur une touche aux abords de nos seize mètres. C'est évitable. Le jeu demande faute. On doit arriver à corriger ces défauts. On ne prend qu'un point mais Laval a fait ses preuves à l'extérieur jusqu'à présent. Sur ce genre de terrain qui puise dans les organismes, ce n'est pas facile d'avoir de la fraicheur. Malgré tout, on a bien fini. Ce n'était pas facile."
Propos Recueillis par Ralph NEPLAZ
Correspondant local de presse