LE MATCH
"J'ai été plutôt déçu de la prestation des deux équipes même si Villefranche grapille encore un point dans l'objectif de son maintien en National. Drancy aurait pu venir ici pour espérer l'emporter par rapport à sa situation au championnat. C'était un match sans beaucoup de rythme, sans intensité. Ce n'est pas une chose habituelle à Armand Chouffet cette saison où nous avons été assez agréablement surpris par ce que les joueurs d'Alain Pochat ont proposé. C'est peut-être dû à la fatigue car une saison de National est très longue. Cette année il y a eu en plus un parcours en coupe de France. Sur cette journée, Villefranche a quand même réussi à prendre un point sans être aussi bon que d'habitude, dans son contenu. C'est le résultat qui compte quand on sait que l'on ne peut pas gagner. Peut-être que Villefranche est tombé dans un faux rythme imposé par son adversaire. En ouvrant le score, juste avant la mi-temps, on pensait que le plus dur avait été fait. L'égalisation de Drancy est malheureuse. C'est dommage. Il y avait la place d'empocher les trois points ".
LES JOUEURS
"Je vais peut-être paraître sévère mais il n'y a pas eu d'homme du match pour moi. Sur ce genre de match, il est difficile de ressortir quelqu'un. Mais Ndiaye a été décisif sur le but de Villefranche et Lemb a cette capacité à créer des choses devant. Ce sont deux joueurs qui sortent du lot, mais d'une courte tête".
REVENIR A CHOUFFET
"Les joueurs d'aujourd'hui ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont. Ce que nous vivions à l'époque était vraiment différent. Le FCVB possède un cadre superbe en National : l'environnement, le terrain, le stade. Tout est fait pour bien jouer au football. Pour ceux qui ont joué à Chouffet il y a quelques années nos yeux brillent quand on voit ce que ce stade est devenu. Revenir ici reste un plaisir. On retrouve les anciens, on échange. Dans ma carrière il y aura eu trois clubs. Celui de mon quartier en région parisienne, l'OL où j'ai été formé et Villefranche où j'ai passé 80% de ma carrière en senior. Le FCVB, c'est le club de ma vie, là où mes enfants et moi ont grandi. J'y suis arrivé très jeune et j'y ai fini ma carrière à 34 ans. C'est aussi ici que j'ai noué des amitiés. Depuis plus de vingt ans je vis à Villefranche. Ce n'est pas rien."
Ralph NEPLAZ
Correspondant local de presse