Le FC Villefranche-Beaujolais va longtemps se souvenir du mercato actuel. Entre la perte de ses éléments majeurs (Lacour, Gonzalez, Pagerie…) et le renouvellement d'un effectif où une douzaine de nouveaux joueurs sont arrivés, le club caladois ne navigue pas sur des eaux paisibles cet été. La sensation d'un renouvellement dans toutes les secteurs. Et cela risque encore de durer pour quelques jours de plus, même au niveau du staff. L'information sortie aujourd'hui, puis confirmé par le président Philippe Terrier, a pour le moins secoué le foot régional avec la révélation de la proposition (plus qu'intéressante) de Nottingham Forest pour enrôler Alain Pochat dans le staff de Sabri Lamouchi nommé aujourd'hui coach du club anglais évoluant en D2. Une approche récente, qui daterait deux jours seulement, laissant ainsi un délai assez court au coach basque pour donner sa réponse aux anglais.
Philippe Terrier : "Pas le meilleur moment pour nous"
En passe de vivre sa troisième saison dans le Beaujolais, avec à son actif une montée l'an dernier en National suivie d'un bon maintien, Alain Pochat en répondant favorablement au projet de Nottingham aurait ainsi l'occasion de collaborer avec l'ancien coach rennais qui avait notamment enrôlé dans son staff le préparateur physique et proche de Pochat, Jean-Paul Ancian. Ce dernier, avait également connu un bref passage au FCVB à l'instant où l'ancien entraîneur de Boulogne avait signé en Calade, à l'été 2017. Alors, à l'heure où le FCVB entame sa première semaine de préparation au National dont le coup d'envoi est prévu le 2 août prochain, la perte d'un coach qui a travaillé à la refondation d'un effectif en quête de confirmation, tomberait au plus mauvais de la saison. En attendant la réponse d'Alain Pochat à la proposition anglaise, sans doute ce week-end ou en début de semaine prochaine, le FCVB travaillerait déjà à trouver une nouvelle solution sur son banc. "Pour l'instant, Alain (Pochat) réfléchit à cette opportunité. C'est une opportunité très intéressante pour lui. Ce n'est peut-être pas le meilleur moment pour nous d'avoir à faire face à une telle situation mais cela peut arriver à tous les clubs…", a résumé Philippe Terrier, le président du FCVB, joint ce vendredi, au bout d'une journée qu'il n'est pas prêt d'oublier…
Ralph NEPLAZ
Correspondant local de presse