A toute vitesse. La courbe de progression de Lucas Camelo, en trois ans, est assez évocatrice de ce qui peut arriver à un joueur qui ne sort pas d'un centre de formation mais qui sait saisir les opportunités présentées. Il a d'abord commencé par grapiller du temps de jeu au FCVB sur la seconde partie de saison de l'année 2018 en étant un des joueurs majeurs de la montée en National, à 19 ans. Puis il a découvert la concurrence, dès l'été suivant en Calade, avant de rejoindre Monts-d'Or-Anse avec la perspective de travailler aux côtés de l'entraîneur Cris, à Chasselay. Cela fut assurément une des bonnes intuitions du club présidé par Jocelyn Fontanel, car en une saison (18 matches, 3 buts) il s'est imposé comme l'un des meilleurs défenseurs de N2.
Un choix réfléchi
Des prestations marquées par une grande aisance à la relance, un placement judicieux et une manière de défendre debout qui dit beaucoup d'une capacité à s'adapter aux étages supérieurs quand on a 21 ans. Associé à Sébastien Faure dans l'axe, devant le portier Philippe, il a sécurisé la base défensive de son club au point d'attirer le regard des clubs du dessus. C'est Chambly (10e de Ligue 2) qui l'a convaincu de sauter dans le grand bain de la Ligue 2 avec un contrat de deux ans. Un choix réfléchi pour pouvoir trouver sa place au sein d'un collectif qui se connaît assez bien et qui a, par exemple, pu accueillir l'ancien caladois Oumar Gonzalez avec une certaine réussite. L'ascension de Camelo vient aussi rappeler celle de Yohan Roche, également mis en lumière au FCVB avant de signer à Reims d'abord puis à Rodez aujourd'hui où il est devenu un des cadres du club aveyronnais (Ligue 2).
Ralph Neplaz
Correspondant local de presse