Il faut, parfois, faire le constat des choses qui se disent pour, peut-être, en changer la réalité. Comme tous les clubs phares d'une région, ici le Beaujolais, le FC Villefranche n'est pas toujours escorté d'une réputation favorable au-delà de la Calade. C'est un fait comme un autre qui depuis quelques années a tendance à s'inverser. Tout change. Parce que les responsables du club caladois l'ont compris à temps, ils ont accompli un pas vers leurs voisins. StéphaneD'Urbano, entraîneur du groupe de CFA du FCVB en sait quelque-chose.
Un temps éducateur des équipes de jeunes du FCVB, il est allé ensuite parfaire sa formation ailleurs (Trévoux, Chasselay) pour revenir ensuite à Villefranche et porter sur la question du poids du FCVB sur la région, un autre regard développé ainsi : "Lorsque je suis revenu au club, il y a trois ans, en concertation avec le président Philippe Terrier et GaëtanMazzola (chargé de la communication), on est parti du constat que le FCVB, de l'extérieur, véhiculait une image négative. On s'est dit qu'il y avait matière à redorer le blason du club en se rapprochant de nos voisins."
"Créer du lien avec le Beaujolais"
Et ce mardi soir, à proximité de la salle des sports de la ville, se tenait une première réunion de travail avec les dirigeants des clubs voisins (Beaujolais-Vauxonnes, Tarare, Jassans, Limas, Arnas, Gleizé, Chambost-Allières, Béligny, Bois-d'Oingt, Villié-Morgon et Rive-Droite) qui, de par leur présence, ont ainsi acté l'idée d'un partenariat avec le FCVB.
Au bout de la première année d'existence, bientôt, Villefranche proposera à l'avenir à ses voisins la possibilité de mener des réunions techniques ou d'envoyer ses éducateurs diplômes dans les clubs qui le désirent pour l'animation de séances auprès des équipes de jeunes. Et D'Urbano d'ajouter : "On veut vraiment nourrir l'idée de compétences à partager. Nous ne sommes surtout pas en position de donneurs de leçons mais on veut créer du lien avec le Beaujolais en s'entraidant".
Il évoque ainsi, la possibilité de voir un joueur de l'équipe de CFA se rendre à Arnas, un mercredi pour donner un coup de pouce à un club qui déplore un certain vide chez les jeunes. En attendant que d'autres échanges se développent (foot féminin, marketing et communication, entraînements communs), il y a des déjà des habitudes qui se sont déjà installées.
Le mardi matin, Gleizé prête ainsi son terrain au groupe de CFA pour s'entraîner. Un fait qui en appelle d'autres.
Ralph NEPLAZ
Correspondant local de presse