Tout finit par revenir, pas comme avant, mais cela en prend l'allure, à Villefranche. La reprise en trois actes. Les tests médicaux le samedi, une journée de cohésion et d'intégration des nouveaux au lac D'Aiguebelette le lendemain puis les retrouvailles ce lundi en deux séances, l'une en matinée au plan d'eau de Bordelan (footing et renforcement musculaire) puis la seconde en fin d'après-midi à Armand-Chouffet avec ballon. Le groupe d'Alain Pochat a bel et bien entamé une phase de préparation plus longue qu'à l'ordinaire, étalée sur huit semaines au lieu de six pour ne pas mettre en péril des corps privés de ballon depuis la mi-mars. L'entraîneur Alain Pochat, entouré de son staff (Guillaume Ducatel coach de la réserve, l'adjoint Yoann Vivier, les préparateurs physiques Mickaël Pallanche et Romain Charlois et le coach des gardiens Benoit Aureille) a balisé les enjeux des semaines à venir avec une certaine dose de prudence, reprise après crise sanitaire oblige : "On est sur le fil du rasoir pour les garçons qui n'ont pas mis les crampons depuis trois mois. On part comme si les 24 joueurs revenaient de blessures avec un programme progressif en alternant le travail athlétique et la remise en route sur le terrain avec ballon."
Les paris de la nouveauté
Tous les nouveaux étaient de la partie, dont beaucoup de paris : le gardien Jean-Christophe Bouet (ex-Bayonne), les défenseurs Jules-Sylveste (prêté par Grenoble), Frédéric Injai (ex-Saint-Malo), Axel Dauchy (ex-Créteil), Romain Fleurier (ex-Chambly), les attaquants Terence Makengo (ex-Yzeure-Moulins), Romain Escarpit (ex-Bayonne), Josuhé Ahouré (ex-Louhans-Cuiseaux) et Arnold Garita (ex-Boulogne). Vingt-quatre joueurs sur le pont avec visiblement l'état d'esprit attendu pour pouvoir avaler ensuite des séances quotidiennes – doublées le lundi et mardi – et basculer ensuite au stage à Vichy lors de la troisième semaine de préparation. Il y aura durant cette phase de reprise, deux matches amicaux par semaine d'ici l'ouverture du championnat, le 21 août. Tout finit par revenir.
Ralph Neplaz
Correspondant local de presse