AccueilSPORTSFCVBFootball FCVB/National : la fête est finie

Football FCVB/National : la fête est finie

Piégé (0-1) par une équipe de Dunkerque en fâcheuse posture au classement, le FC Villefranche-Beaujolais, trois jours après son retentissant huitième de finale de coupe de France face au PSG, a retrouvé la dure réalité d'un championnat sans temps morts.
Maxime Blanc qui tente de maîtriser le ballon face aux dunkerquois. L'image d'un soir où le FCVB a eu du mal à mettre son jeu en place.
FRANCK CHAPOLARD - Maxime Blanc qui tente de maîtriser le ballon face aux dunkerquois. L'image d'un soir où le FCVB a eu du mal à mettre son jeu en place.

SPORTSFCVB Publié le ,

Une photographie de l'instant. Aussi aléatoire que les destins de nombreuses équipes de ce championnat. En l'emportant en Calade, Dunkerque laisse sa place de relégable au FCVB qui compte cependant un match en moins (à Avranches). Alors, si rien n'est figé en bas de tableau, Villefranche (15e), a quand même manqué une belle opportunité, à domicile, pour respirer un peu mieux. Car au Mans, la semaine prochaine, un défi escarpé attend les Caladois, chez l'actuel leader du National.

LE MATCH

Vite ranger les souvenirs du Groupama Stadium. Oublier les Mbappé, Cavani ou autres Tuchel. Le cadre de cette 21ème journée de National n'était pas vraiment dur à trouver, ce samedi au stade Armand Chouffet. On comprendra aisément la volonté d'Alain Pochat de faire souffler certains de ses cadres, trois jours après le 8ème de finale de coupe de France face à ce PSG (3-0) qui a mis des étoiles dans les yeux de toute une ville. Seuls Gonzalez, Lacour, Pagerie, Sergio et Benedick étaient de nouveau alignés. La question était de savoir comment cette équipe caladoise parviendrait à entrer dans ce match, qui en cas de succès, aurait été si porteur au classement.

Logiquement, les débuts furent timorés. Dunkerque, dont le plan de jeu, basé sur sa densité physique, souevnt une épine pour les équipes joueuses, n'a pas brodé pour mordre dans ce duel à l'instar de ce centre de Bayo (8e) ne trouvant pas preneur dans la surface de Sauvage. Peu après, le corner de Boudaud échouait sur la tête smashée de Gotteni, anéantie par la claquette de Sauvage (12e). Les dunkerquois assez haut, pour gêner la première relance beaujolaise, se montraient plus entreprenants dans le premier quart-d'heure. Si Villefranche parvenait à sortir, il y avait toujours le risque régulier d'être piégé. Cela serait le résumé d'un samedi soir sans lumière. Ainsi, Garita profitait d'un ballon égaré par Belkorchia pour venir se présenter devant Sauvage, vite au sol et sur ses appuis (31e). Logiquement, l'ouverture du score de Dunkerque était signée par Bayo convertissant un centre de Garita (0-1, 40e), côté gauche, dont la vitesse avait mise à mal l'arrière garde du FCVB. C'était la sanction de cette première période peu aboutie sur le plan offensif, côté caladois (aucun tir cadré en première période), malgré les efforts de Sergio, au milieu. C'était un fait indubitable : les Caladois avaient du mal à mettre en place leur jeu.

Par la suite, Dunkerque, bien place, usait toujours du même mode opératoire : mettre de l'impact au milieu et se projeter vite vers l'avant,. La rentrée de Lemb, un attaquant, pour Belkorchia, un défenseur, indiquait la volonté pour Pochat de mettre du poids devant, après la pause, glissant à quatre derrière ensuite. Dans cette idée, plus tard, l'heure de jeu passée, Paye, pour sa première en National avec le FCVB, viendra apporter son écot, dans la meilleure période caladoise. La menace nordiste était cependant constante. Nzuzi Mata, fraichement entré, se heurtait à la promptitude de Sauvage dans ses pieds (76e).

Villefranche, auteur d'un dernier quart d'heure moins décousu, cherchait à trouver le cadre. La volée de Blanc sur un centre de Mambu en était la preuve (79e), sans toutefois briser la tranquille soirée de Fischer, le portier dunkerquois. Mambu s'employait dans son couloir gauche à mettre de la vitesse. Sa percussion, côté gauche, était bien sentie par Lemb qui, accroché et gêné dans ses appuis était tout près d'égaliser (84e). Sur ce coup, en d'autres circonstances, avec ce brin de roublardise qui manque tant aux attaquants caladois, un penalty aurait tout aussi pu être sifflé par Gaël Angoula, l'arbitre du centre. Un autre soir, peut-être…Dernière lueur, cette inspiration de Paye, dans un mouvement idéal, sa frappe spontanée frôlait le cadre de Fischer (90e), aux abords de la surface. Une frustration de plus, dans un soir qui n'en aura pas manqué.

LE JOUEUR

Parmi ceux qui n'étaient pas sur le terrain mercredi en coupe de France face au PSG, la prestation du gardien Alexis Sauvage, dont l'attitude est la définition de l'exemplarité à avoir dans un effectif hautement concurrentiel, a été assez significative de son état d'esprit. Dans une rencontre où les attaquants dunkerquois ont arpenté sa surface de façon incisive, Sauvage a été propre. Sa faculté à vite lire les intentions de ces adversaires demeure une éclaircie, tout autant que sa capacité à être au sol quand il le faut, à être fort sur sa ligne en tout temps. Un gardien sûr. Mais ça, ce n'est pas une nouveauté.

Ralph NEPLAZ

Correspondant local de presse

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