Après la qualification acquise de haute lutte samedi à Gravelines, les footballeurs et dirigeants caladois trépignent d'impatience : ils connaîtront dans quelques heures le nom de leur futur adversaire en 16e de finale. Le tirage au sort est programmé ce soir à 19 h 45, juste avant le coup d'envoi de Lille-Sochaux, dernier match au programme des 32es. Dernier match, pas tout à fait d'ailleurs puisque la rencontre entre Grenoble et Strasbourg a été décalée à une date ultérieure pour cause de terrain gelé. Alors, gros poisson ou adversaire accessible, les paris sont ouverts...
LES AFFICHES DE RÊVE
-Paris, évidemment, avec ses stars planétaires dans le sillage de Neymar et M'Bappé, de quoi attirer les regards de la France entière et se construire un souvenir pour la vie. Lyon, parce que c'est le grand voisin, un club habitué de la Ligue des Champions, et l'assurance d'un derby inoubliable.
LES "BIG MATCHS"
-Monaco, pour le prestige à défaut du beau jeu cette saison, et pour un savoureux duel Pochat/Henry sur le banc. Nantes, parce que c'est une vitrine du foot français avec ses huit titres de champion et ses trois coupes de France. Saint-Etienne, parce qu'il s'agit aussi d'un club historique, comptant de nombreux fans en Beaujolais (vert... notamment) et qu'il y aurait un parfum de revanche pour Villefranche, battu par les Verts aux tirs au but lors du dernier 16e de finale du FCVB en 2010. Rennes et Lille (si qualifié), moins emblématiques, mais valeurs sûres du foot français tout de même.
LES L1 PAS "BLING-BLING", LES L2 À REDOUTER
-Dijon, déjà croisé en coupe en 16e de finale en 2009 (l'équipe de L2 d'un jeune espoir nommé Aubameyang, défaite 4-1), Amiens, l'ex-club de l'attaquant Brighton Labeau, Guingamp, Reims, Toulouse, Strasbourg (si qualifié), des clubs dont le nom ne fait pas forcément sauter au plafond, mais qui n'en constitueraient pas moins de très gros morceaux à avaler pour les Caladois.
Et puis il y a les L2 aux dents longues, au premier rang desquels Metz, leader en championnat et club de Oumar Gonzalez (le solide défenseur prêté au FCVB), ou encore Le Havre, beau vainqueur à Bordeaux (L1) en 32e.
LES COUPS À JOUER
-Une belle brochette de clubs de Ligue 2, évoluant donc "seulement" un niveau au-dessus des Caladois. Des opportunités à saisir ? Si des équipes comme Orléans, Clermont et Grenoble (si qualifié) tournent bien en championnat, Nancy et Sochaux (si qualifié) patinent en L2.
DU 50/50...
-Lyon-Duchère, Marignane-Gignac, Sannois/Saint-Gratien, des clubs déjà croisés en National 1 par le FCVB. Des repères certains, mais on peut rêver mieux en matière d'événement.
Les Herbiers (N2), l'incroyable finaliste de la dernière coupe de France face au PSG et l'ex-club du Caladois Adrien Pagerie. Andrézieux-Bouthéon (N2), ambitieux et auteur de l'exploit médiatique du tour précédent en éliminant Marseille. Et plus globalement une alignée de clubs de N2 en quête d'exploit : Croix, club du Nord actuel leader de sa poule, Sète, Bergerac, Vitré, Saint-Pryvé-Saint-Hilaire.
LE FCVB FAVORI ?
-Bastia (N3), parce que le club corse navigue désormais dans l'anonymat de la 5e division même s'il vient de sortir Concarneau (N1). Viry-Chatillon (R1), parce que passé l'exploit de s'être payé Angers (L1) ce week-end, la confirmation sera forcément difficile. Noisy-le-Grand (R1), qui vient toutefois de mettre au tapis le Gazélec d'Ajaccio (L2).
Julien VERCHÈRE