Le duo d'entraîneur Ndzana-D'Urbano, au bout de quatre journées de championnat, ne nie pas l'évidence des débuts de leur équipe, entre deux eaux : pas vraiment ratés, pas vraiment réussis. Ainsi, avant Moulins, Landry Ndzana s'interrogeait sur la valeur du premier et unique succès des siens lors de la deuxième journée face à l'OL (3-1) qui avait donné lieu à une triste copie à Drancy (2-0) à laquelle il faudra ajouter celle de Moulins (2-2), avec cependant un véritable réalisme. Mais ça reste insuffisant. La robustesse défensive de la saison passée est bien un lointain souvenir. Les Caladois, qui ont encaissé sept buts en quatre journées, affichent des carences défensives qui à ce rythme-là peuvent vite devenir rédhibitoires.
Un choc à venir
Courir après le score, parer au plus pressé. Sur les deux buts encaissés, samedi dernier face à Moulins (2-2), la promptitude a fait défaut. Deux buts, deux cadeaux. Ce résumé force un peu le trait des insuffisances caladoises. Deux buts, deux prouesses : inversement, le réalisme porté par le buteur Serge Bando laisse augurer d'un prochain redressement. Et ce n'est pas un détail. Au moins le FCVB a déjà dans son moteur un buteur tout chaud (quatre buts au compteur). Un drôle d'équilibre. A l'instant où les carences de l'an dernier, le réalisme offensif disparaissent, les certitudes défensives s'effritent alors que septembre s'inscrit sur une pente raide avec un déplacement à Sochaux (15e) et surtout, derrière, la venue de MDA à Chouffet. Déjà un choc. Peut-être trop précoce. Pour un FCVB qui se cherche encore.
Ralph Neplaz
Correspondant local de presse