Le FC Villefranche a manqué samedi dernier à Chouffet la possibilité de valider avec un peu plus de certitudes son ticket pour repartir en CFA en août. Sarre-Union a infligé aux Caladois une onzième défaite qui n'est, hélas, pas vraiment un hold-up tant le groupe de Paillot a montré une fébrilité aussi soudaine qu'inattendue en regard de la sortie précédente face à Belfort?(4-0). Il faudra donc lutter jusqu'au bout ou créer la sensation avant de se rendre à Montceau le 24 mai pour fermer une saison quelque peu insaisissable. Qui montera ? Qui descendra ? Qui restera à cet étage ? Voilà trois interrogations auxquelles les Caladois vont se confronter, directement ou indirectement. D'abord la montée. Le FCVB aura son mot à dire mais en matière d'empêcheur de tourner en rond. En effet, en se rendant à Moulins (3e à cinq unités d'Epinal leader) ce samedi, puis en accueillant Epinal la semaine suivante. Un succès suffirait pour creuser une marge quasiment certaine avec les trois derniers.
Personne n'aura surnagé
La descente, pour l'heure, ne concerne que Jura-Sud, Sochaux et Vesoul. Pour ces derniers, la messe est dite depuis longtemps alors que les Sochaliens et les Jurassiens ont encore une chance de revenir sur Saint-Priest et Villefranche qui garde son destin en main. Avoir trois points d'avance sur le premier relégable n'est pas vraiment un confort mais il y a pire comme circonstances défavorables. Il y a dans le vestiaire caladois autre chose que le doute. Des éléments qui n'ont de cesse de montrer le chemin. En défense, Giraud le latéral droit aura montré une constance indéniable, à l'égal d'un Romany défenseur central largement au-dessus de la mêlée. Enfin, le FCVB, et ce n'est pas le cas de toutes les équipes dans cette poule si étrange où personne n'aura surnagé, possède un buteur. Maxime Ras, qui ne marque plus depuis trois matches, ça change tout. Mais ça dure rarement cette saison. Les occasions gâchées, ça ne lui correspond pas vraiment. Pour lui comme pour tous ses coéquipiers, la fin est proche. Et il est encore possible de ne pas la gâcher.
Ralph Neplaz
Correspondant local de presse
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