Exposition : la peinture vive et joyeuse de Léa Monnier

Léa Monnier découvre la peinture à l’huile de l’École de Lyon avec J.P. Chaffrey dans sa galerie rue Auguste Comte. Durant cinq ans, elle apprend le paysage et la nature morte. En 1993, elle gagne un prix de l’originalité dans une exposition dans le Sud de la France, puis, en 1995, elle expose dans une galerie du Marais à Paris.

A la suite de stages avec de célèbres peintres (Paul Ambille, Claude Fauchère), elle s’oriente vers les techniques mixtes, puis l’acrylique. Forte de ses multiples rencontres et de 15 ans de pratique, elle fait éclater ses créations comme des feux d’artifice (diverses expositions dans le Rhône et le Beaujolais). En 2019, profitant du confinement forcé, elle découvre la peinture acrylique fluide en mouvement grâce à des peintres anglo-saxons et elle se crée alors un atelier entièrement dédié à cette technique.

"Beaucoup de maîtrise et de rigueur"

C’est dans le calme de l’Allier qu’une nouvelle voie dans le bonheur de peindre émerge. Cette technique correspond exactement à ses recherches dans l’abstrait, dans l’utilisation de couleurs flamboyantes, dans une création toujours renouvelée. "Je voudrais faire connaître cette technique si particulière, très peu connue, (le Pouring) qui n’a rien d’aléatoire et demande beaucoup de maîtrise et de rigueur dans la préparation des mélanges", explique l'artiste.

Dès qu’apparaissent certaines formes, son inspiration la conduit vers un thème plus expressionniste qu’abstrait ; du végétal au minéral, tout est source d’inspiration (fleurs, arbres, paysages insolites, reflets dans l’eau…). Que ce soit en petites coulures, en blooming, en swipping ou par l’utilisation de toutes sortes de matériaux (billes, peignes, couteaux…), qu’elles fassent des cellules ou non ce sont toujours les couleurs qui s’harmonisent et se mélangent. C’est une peinture vive et joyeuse.