La colline de Belleroche était autrefois occupée par le domaine seigneurial de la famille Chastelain d’Essertines de Belleroche. Mais à la fin des années 30, les derniers propriétaires meurent et le château, inoccupé, reste à l’abandon, avec d’être détruit en 1952. C’est juste après que le maire de l’époque, Armand Chouffet, donne le feu vert pour un premier programme de construction de logements. Il faut dire que la fin de la guerre n’est pas si loin et que le besoin de logements se fait ressentir.
Belleroche tisse sa toile
Une première tranche de travaux est lancée en 1953 autour des rues Commandant-Charcot et Commandant-l’Herminier : 205 logements sortent de terre. Quelques années plus tard, 286 logements sont à nouveau construits lors de la seconde vague de travaux. Le besoin de logements est important à cette époque où il faut construire vite et pas cher. Enfin, une troisième tranche de travaux commence au début des années 1970. Les infrastructures poussent alors en même temps que les immeubles. Stade, mille-club, centre social, école puis gymnase. Les commerces suivent à la même allure : boulangerie, charcuterie, Poste, banque, garages. Aujourd’hui, la vie commerçante s’est presque éteinte à Belleroche. Pourtant le quartier n’a cessé de s’agrandir et se retrouve aujourd’hui sur trois communes : Villefranche, Gleizé et Limas.
Article tiré du supplément Les 100 histoires en Beaujolais - Val de Saône édité en 2015.