Quelle a été la thématique de travail après cette défaite contre Anecy ?
Il a fallu travailler avec un groupe restreint en raison des blessures et du départ des jeunes à Clarefontaine pour leur formation. On a beaucoup travaillé sur le jeu, avec des ateliers ludiques. L’idée c’était de redonner le sourire aux joueurs après la déconvenue de la semaine passée.
Justement, cette défaite à la dernière minute contre cette équipe qui est votre bête noire, à quoi l’attribuez-vous ?
Je ne pense pas que ce soit du fait de l’équipe. On parle de bête noire mais je ne suis pas regardant par rapport à ça. J’ai revu le match le lendemain et je me rends compte qu’un nul aurait été largement mérité. Ce qui est dommage, c’est de mener au score et de se faire rejoindre rapidement. Ça nous a mis le doute. En deuxième période, au final, sur leur seule situation, ils arrivent à marquer en fin de match. Un nul aurait été un très bon résultat à défaut de gagner pour les laisser à deux points. Il ne faut surtout pas perdre ce type de match. Après Orléans, on s’était dit qu’on avait fait une super opération. Là, ce n’en est pas une.
Est-ce que ça a laissé des traces dans les têtes ?
Le week-end, forcément. Quand on a fait un retour sur le match, j’ai pointé du doigt ce qui ne s’est pas bien passé. J’ai remis le couvert avant la séance. Par contre, je dirais qu’on a quand même basculé sur Saint-Brieuc. On est encore dans le coup. Il va falloir faire la bonne opération.
Pourquoi est-ce si compliqué d’enclencher une série comme en première partie de saison ?
Ça ne se joue pas grand-chose. Ce n’est pas vraiment une série sous l’angle des performances et des prestations. Si on fait match nul, on ne se pose pas la question. Ça se joue à tellement peu de choses que ça peut basculer d’un côté, comme de l’autre. Il faut faire des séries positives pour être en haut, oui. Mais comme je l’ai déjà dit, en première partie de saison, on ne gagnait pas tous nos matchs 3-0 et on ne les perdait pas non plus sur un score large. Il n’y a pas une équipe qui survole le match contre Annecy. Un nul aurait été logique.
Quel est l’état du groupe à l’aube d’aller affronter Saint-Brieuc ?
On a quelques incertitudes et on va faire des essais aujourd’hui sur l’aspect offensif. On a Adrian Dabasse qui est sorti lors du dernier match et qui est incertain en raison d’une gêne à la cuisse. Ça n’a rien révélé sur les images. On va voir. Eli Wissa a également une petite gêne. Jimmy Nirlo revient, mais c’est le seul retour.
Quelle sera la clé pour battre cette équipe ?
Je dirais qu’il faut faire la même entame que la semaine passée. On doit mettre de l’énergie et de l’intensité, d’autant qu’on est à domicile. L’objectif, ce sont les trois points pour rattraper ce match d’Annecy. Il faudra donc marquer rapidement pour contrecarrer cette équipe qui est en pleine forme. Elle n’a pas perdu de match depuis six week-end, on aura donc fort à faire. Ils ont battu Châteauroux, Annecy et Bourg-en-Bresse. C’est un gros morceau du moment, avec une équipe qui possède beaucoup de vitesse devant et qui met de la qualité dans son jeu. Ce sera compliqué. Il faudra être plus efficaces que la semaine dernière et se montrer plus dangereux.
Le possible manque d’options devant vous incitera-t-il à revoir le système ?
On va voir cet après-midi avec la gêne d’Adrian. Peut-être qu’on changera. Mais peut-être pas.