Pour le tribunal de Villefranche, il n'a pas respecté son contrôle judiciaire. Vendredi 27 janvier, un homme de 68 ans comparaissait pour avoir régulièrement paru aux alentours du domicile de sa compagne à Pont-Trambouze, commune déléguée de Cours.
Le couple est séparé depuis plusieurs mois en raison de violences conjugales qui doivent être jugées au mois de juin prochain. Dans le cadre de son contrôle judiciaire, le prévenu ne doit ni la voir, ni la contacter ou discuter avec elle. Mais cette dernière a porté plusieurs fois plainte auprès des gendarmes car elle dit l'apercevoir roder plusieurs fois dans le secteur.
"Qui va m'amener mon pain ?"
L'homme s'est défendu en expliquant qu'il s'agissait de son village où il prenait son café, faisait son loto et achetait son pain. Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur préconisant une interdiction de paraître à Pont-Trambouze jusqu'au jugement de juin.
"Qui va m'amener mon pain alors ?", a demandé, penaud, le prévenu. "Vous ferez votre pain vous-même ! Si les gendarmes vous retrouvent à Pont-Trambouze, c'est directement la prison", a répondu la présidente, Sonia Maffioli, cinglante.