"L'état d'esprit conscrits est propre à Villefranche, avec une ambiance que je tiens à avoir". C'est ainsi que Stéphane Wenger, responsable du Soffite à Villefranche, est devenu les siège des classes 91, 95, 96, 2005 et 2005.
Des catégories d'âge proches de la sienne, des affinités, lui ont fait accepter de devenir l'hôte privilégié des conscrits. "Nous avons aussi récupéré des classes qui étaient auparavant au Café de Paris après sa fermeture".
L'aspect clientèle, Stéphane Wenger l'a aussi en tête, même si cela n'est pas sa principale priorité. "On touche ainsi des personnes que l'on n'aurait pas forcément sans cela, et ça fidélise la clientèle". Afin de mieux recevoir les conscrits, il a également réalisé des travaux pour mettre en place une salle de réunions : avec cinq classes, il peut en accueillir en moyenne deux par mois, davantage lorsque la fête approche.
SOUTENIR LES CLASSES
Mais être un siège de classe n'est pas forcément un sinécure : il faut être disponible, accepter de servir de "stock" pour le matériel des classes, voire être la boite aux lettres pour certaines. "On est là pour les soulager un peu, on sert de relais entre les membres du bureau. On les soutient aussi dans la réalisation du programme pour la fête ou pour les sets de table des soirées sur lesquels on insère une publicité".
Mais être un siège de classe, c'est aussi être le point de ralliement des conscrits pendant le week-end de la fin janvier. "Le jeudi soir, le vendredi soir avant et après la retraite aux flambeaux, les 40 ans seront chez nous, mais aussi le matin pour le petit-déjeuner. On sert de point de départ et de rendez-vous pour la classe". De bons moments en "orange" en perspective !