Alors qu'elles ont rompu, deux jeunes femmes, joueuses au club de foot de Chazay-d'Azergues, se donnent rendez-vous pour se rendre leurs affaires, en novembre 2017, sur un parking attenant au stade la commune.
Peu de temps avant la rencontre, elles échangent des insultes par SMS. Sur place, le ton monte entre les deux filles, qui sont toutes les deux venues accompagnées d'une amie. Les jeunes femmes, d'une vingtaine d'années, se poussent mutuellement et en viennent aux mains. Des coups sont échangés entre trois des jeunes femmes. "L'une d'elles m'a plaqué contre la voiture pendant que l'autre me frappait", rapporte la victime lors de l'audience au tribunal de Villefranche, mardi 29 janvier.
Une agression à la bombe lacrymogène
Une bombe lacrymogène est sortie. Cette dernière pose question. Les prévenues parlent d'un déodorant et l'auteur du geste est encore flou. "Pourtant les effets décrits par la victime ne sont pas ceux d'un déodorant mais bien d'une bombe lacrymogène", insiste la présidente. L'ex-conjointe de la victime l'aurait aussi menacé après le dépôt de plainte.
Les deux amies sont condamnées à deux et quatre mois de prison avec sursis. Elles devront aussi indemniser la victime.
P.S.