Il y présente ses compositions jusqu’à la fin du mois de mars et elles sont fort différentes des œuvres d’autres artistes-peintres déjà reçus en exposition, plutôt plasticiens.
Né le 11 mars 1955 à Lyon, Daniel Gabriel C. réside depuis 2007 à Belleville, après avoir longtemps vécu à Paris où il était styliste, dédié à la mode féminine, masculine, mais aussi aux costumes de théâtre.
Ses créations de bricolage artistique, comme il les nomme lui-même, sont récentes, nées d’une idée qu’il a eu il y a quatre à cinq ans, quand il a fait construire une véranda. Il s’est aperçu qu’il en restait de nombreuses chutes de fil électrique qu’il pouvait réemployer pour réaliser des structures diverses, mobiles aériens qui bougent, ou séries de fleurs en aplats, au câble parfois dénudé pour laisser apparaître des sections de fil de cuivre. Des marguerites, des fleurs qu’il aime beaucoup, car elles permettent de réaliser nombre de mouvements et laisse à voir son ombre sur les murs.
Un artiste "rock'n'roll"
À sa palette, ou plutôt sa trousse à outils, figurent des cartons à pizza avec lesquels il réalise des collages à partir de photos, rayés de bandes blanches, du "sparadrap pour la planète" en matière de message.
Il imagine encore des superpositions de formes et de couleurs, n’ayant pas de thème prédéterminé, partant plutôt de l’idée d’un cabinet éclectique. Il le dit et l’on veut bien le croire, il est resté très rock'n'roll. Altruiste et sympathique, il ne vend rien mais donne, car il a le goût de produire beaucoup.