Mardi 26 juillet, à une heure très matinale choisie du fait des chaleurs excessives, le gigantesque tableau l’Ascension du Christ quittait pour la première fois l’emplacement où il était suspendu. Depuis plus d’un siècle, l'œuvre trônait dans le hall de l’Hôtel-Dieu, entre les deux vitraux situés très en hauteur face au portail de la majestueuse entrée.
Daté de 1892, peint par Étienne Couvert et inscrit au patrimoine des monuments historiques, les travaux d’aménagement de l’Hôtel-Dieu auraient risqué de l’endommager. Sous l’œil vigilant de Bruno Galland, directeur aux archives départementales du Rhône et conservateur des antiquités et objets d’art et de Philippe Boulet, responsable du décrochage, le tableau était soigneusement déposé par les agents des services techniques de la ville et dépoussiéré par Laetitia Prouvost, une conservatrice-restauratrice de peintures lyonnaise, avant d’être empaqueté et évacué pour mise à l’abri.
Une œuvre bien conservée
Malgré sa longue présence dans ce lieu de passage exposé aux courants d'airs, qui permet d'accéder à la cour et à l’Original bar, un premier examen faisait ressortir le très bon état de l'œuvre malgré les variations de températures.
Une nouvelle qui a réjoui les élus et personnalités venus assister au décrochage : le maire de la commune Frédéric Pronchéry, Dorine Jambon, adjointe aux fêtes, cérémonies, à la communication et au patrimoine, ainsi qu'Anne Barrière-Etienne, responsable de l’Hôtel-Dieu et sa collaboratrice Valérie Jacquet et Nadine Baudet, vice-présidente culture et patrimoine à la Communauté de communes Saône Beaujolais.

Le directeur des archives départementales du Rhône Bruno Galland a remercié cette assemblée, notamment les déménageurs, pour leur engagement au service du patrimoine et plus concrètement pour cette opération d’un montant légèrement inférieur à 4000 €, subventionnée à hauteur de 25 % par l’État.